Algérie

Postes vacants dans des institutions suprêmes et constitutionnelles



Postes vacants dans des institutions suprêmes et constitutionnelles
Le discours sur l'ouverture des mandats électoraux ou leur délimitation n'a dorénavant plus de signification politique, du moment que certaines institutions constitutionnelles ou officielles, à l'instar du Conseil Constitutionnel ou bien même le Conseil Supérieur de la Magistrature sont devenues des instances hors la loi, une fois qu'elles ont enfreint leurs mandats légaux, en restant sans présidents légitimes, contrairement à ce que stipule la constitution.
De tels cas, qui sont multiples, signifient que la culture de rester à vie au pouvoir lui reste beaucoup de temps pour disparaître et pour qu'elle soit effacée du jargon du pouvoir et que le pays lui reste beaucoup de temps pour arriver à consacrer le concept de l'alternance au pouvoir et imposer la transparence, que ce soit dans le cas de désignation des responsables ou pour expliquer les raisons de leur éviction. L'Algérie est appelée à passer de l'ère de la mon gouvernance à l'ère de la gouvernance par les institutions. Quelconque réforme ne s'inscrivant pas dans le cadre de cette équation serait vaine.


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