La tension est moins perceptible au niveau des bureaux de poste ces
derniers jours par rapport aux jours précédents. Même les virements accélérés
des pensions de retraite n'ont pas créé la grande bousculade, à part quelques
pics signalés ici et là.
L'ouverture exceptionnelle des
bureaux de poste entre 21 heures et 23 heures y est pour quelque chose dans ce
léger mieux. Avant-hier en soirée, la poste de St-Eugène était presque vide, à
part quelques usagers qui, en venant ici, affirmaient avoir voulu éviter la
queue et les tracas liés à l'attente dans les bureaux de poste durant la
journée. Même spectacle du côté de la poste de l'ENSEP. Juste à côté de
l'entrée, le GAB, impassible, qu'un client secoue presque. Il ne fonctionne
pas. L'usager, de guerre lasse, laisse tomber et entre dans le bureau de poste,
où, étonné, il ne trouvera que peu de monde.
C'est devenu presque une
victoire, une grande joie que d'encaisser vite son chèque. Habitué aux longues
attentes, le citoyen n'y croit presque pas quand c'est le contraire, quand les
choses vont bien. L'on se souvient du mois d'août passé, quand les usagers
trouvaient toutes les peines du monde à retirer leur pécule, que se soit au
niveau des bureaux connus comme celui de St-Charles, de la Grande Poste, du bd
Mascara, ou de ceux situés dans la proche banlieue, qui commencent également à
connaître un grand afflux.
Enfin, sempiternel problème, les
distributeurs de monnaie ne fonctionnent que rarement et les usagers commencent
à oublier le GAB, et ne comptant que sur le bon vieux chéquier CCP. Reste tout
de même le problème de ce chéquier, dont la disponibilité n'est pas toujours de
mise car l'attente peut durer 3 mois...
L'ouverture de nouveaux bureaux
de poste et l'aménagement opéré à l'intérieur de ces bureaux doivent être accompagnés
d'un effort soutenu tout au long de l'année, et pas seulement de conjoncture,
comme c'est le cas aujourd'hui.
En tous les cas, ils étaient
heureux nos retraités d'être servis rapidement, même si la prochaine traversée
du désert sera dure à supporter pendant les 40 jours qui les séparent du
prochain virement. Pourvu qu'ils pallient au plus passé avec l'Aïd et la rentrée
des classes, pour certains d'entre eux, car ils ne sont pas si vieux que cela !
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 16/09/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : LT
Source : www.lequotidien-oran.com