Algérie

Poste de transfusion sanguine à l’hôpital d’El Milia (Jijel): Zelikha Boudjada, un médecin dévoué



Poste de transfusion sanguine à l’hôpital d’El Milia (Jijel):  Zelikha Boudjada, un médecin dévoué




Affectée à un service dont elle n’avait qu’une vague idée, le docteur Zelikha Boudjada a fini par en faire le repère de tout acte de transfusion à l’EPH Bachir Mentouri d’El Milia.

«C’était en 2006, on m’a confié le poste de transfusion sanguine (PTS), un service qui n’existait réellement pas, car, à part un bureau, il n’y avait rien, je n’avais en poche que la décision de l’administration et ce bureau», se rappelle-t-elle tout sourire.

Le Dr Boudjada est cette femme qui a découvert une nouvelle vocation en faisant preuve d’un sens de contact qui a tout changé dans ce service et dans sa vie professionnelle.

«Le don de sang était une affaire exclusivement familiale», dira-t-elle pour se remémorer de cette période, où chaque malade qui avait besoin du sang devait faire appel à ses proches.

Après un stage à l’Agence nationale du don de sang, quelque temps après son affectation au PTS, elle entame sa mission pour mobiliser les bénévoles et sauver les malades. Avec son équipe, elle sillonne les villages, les marchés, les mosquées, les cités universitaires et tous les lieux où elle peut dénicher des poches de sang. Tout sourire, elle accueille ses donneurs.

«Derrière chaque poche de sang, il y a la touche du Dr Boudjada», lance un de ses collègues.

Le 14 juin, Journée mondiale du don de sang, elle était encore là pour une énième collecte, au centre d’hémodialyse.

«Il y a aussi toute une équipe qui est avec moi, du prélèvement de la poche jusqu’à sa transfusion, c’est cette équipe qui fait tout», confie-t-elle.

Maintenant que son service a pris une autre dimension grâce aux équipements dont il a bénéficié, le Dr Boudjada n’a qu’une seule obsession: chercher la poche de sang où elle se trouve. Le seul hic qui entrave son action pour rendre son service plus performant est l’absence d’un local. Les donneurs demeurent toutefois sa consolation dans ces conditions.

«Je salue leur humanisme, notamment les plus réguliers d’entre eux», lance-t-elle.

Il faut reconnaître que sans ces donneurs, le PTS n’aurait jamais pu atteindre la performance qu’il réalise aujourd’hui.

«D’ici la fin de l’année, on atteindra plus de 2.500 dons, on est bien loin des 600 poches collectées en 2006, quand je suis arrivée à ce service», confie-t-elle.


Photo: Le centre cible de collecter 2.500 dons d’ici la fin de l’année

El Watan









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