Poste de Haï El Badr (Bachedjerrah) : entre grève et service minimum Alger : les autres articles

Bien que la grève soit maintenue, un service minimum est garanti au niveau de l'agence postale de Haï El Badr.
Pour la deuxième journée consécutive, la grande salle est bondée de monde. Des citoyens, provenant des communes limitrophes, se sont présentés tôt pour effectuer leurs retraits. D'après des informations recueillies auprès des postiers grévistes, cette mesure a été prise par le receveur qui est assisté par son proche collaborateur pour assumer la fonction de caissier. «Aucun agent relevant de cette poste n'a pris part à ce service minimum», apprend-on.
A l'instar des autres agences de la capitale, les employés contestataires maintiennent la pression. Mardi matin, juste après l'ouverture, l'appariteur a reçu l'ordre de fermer le portail de la poste, car les deux agents non grévistes assurant le service minimum ont vite été débordés, alors que quelques personnes guettaient la moindre occasion pour accéder à la grande salle pour y effectuer un retrait.
Vers 10h, le portail s'ouvre et un septuagénaire brise l'espoir des usagers de la poste. «Ce n'est pas la peine d'attendre.
Les liquidités sont épuisées», a-t-il lancé dépité.