La fin du processus est prévue pour le 8 juillet. Mais déjà la satisfaction est entière du côté d'El Mouradia. « Une évaluation positive », a déclaré, hier, lors d'une conférence de presse animée à la Résidence El-Mithaq, Ahmed Ouyahia, ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République. Pour au moins deux bonnes raisons. Primo, les choses se sont déroulées dans un climat serein et utile. Deuxio, c'est une concertation enrichissante du point de vue des idées. « Quels objectifs assignés à cette consultation ' » s'est interrogé le conférencier. Et de répondre : « La consolidation des principes de la démocratie, le renforcement du rôle du Parlement et la promotion des libertés individuelles et collectives sans oublier une place pour l'opposition. » Pourquoi cette insistance permanente d'aller vers une Constitution consensuelle ' Le « renforcement » du front intérieur. L'ancien chef de gouvernement a tenu également à mettre les points sur les « i » concernant la décision du président de la République d'ouvrir le dossier durant cette période. Il dit que cette révision de la Constitution est la seule qui n'intervient pas dans une situation de crise. Selon lui, la conjoncture actuelle, confortée par la sécurité et la stabilité socio-économique, encourage à poursuivre la marche vers l'édification de l'Algérie, « d'autant que les véritables enjeux concernent essentiellement le destin de tout un peuple face à une crise mondiale qui dévoile à chaque fois une nouvelle facette de sa férocité ». Quels sont les sujets abordés jusque-là ' Ils sont divers. Ouyahia cite, entre autres, le principe de la séparation des pouvoirs, le rôle du Parlement, la place de l'opposition, les droits et les libertés des citoyens et la promotion de la démocratie, tamazight. Toutefois, il refuse d'avancer la moindre information sur la nature des propositions arguant que les consultations ne sont qu'à mi-chemin. Soixante-quinze partenaires ont pris part jusqu'à présent aux consultations, représentant les partis politiques, la société civile ainsi que des personnalités nationales. Il est attendu, a-t-il fait savoir, l'organisation, d'ici le 8 juillet, de 46 rencontres avec 65 partenaires. Par contre, il regrette que 12 partis aient décliné l'invitation de la Présidence. Pour lui, les boycotteurs disent que le pays est sinistré, « alors que nous sommes sur la bonne voie ». Preuve en est, « le jour même où nous avons entamé les concertations, 1er juin, 10 millions de nos filles et de nos fils ont passé leurs examens », explique Ouyahia. Il ajoute que 230.000 logements vont être distribués incessamment. Et ce n'est pas tout, puisque le pays, « est en train d'atteindre son indépendance financière ».
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Posté Le : 20/06/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amokrane H
Source : www.horizons-dz.com