Pose de la première pierre d'une nouvelle cimenterie financée par le Maroc au Congo

Le président congolais, Denis Sassou-Nguesso a procédé, dimanche en début d'après-midi à Hinda, dans le département du Kouilou au sud du Congo, à la pose de la première pierre d'une nouvelle cimenterie par le groupe marocain Ciment de l'Afrique (CIMAF), a constaté la PANA sur place.Financée à hauteur de 20 milliards de F CFA par le CIMAF, cette cimenterie a une capacité de 500.000 tonnes par an, extensible à 1 million de tonnes à partir de 2015, a déclaré son président, Anas Safrioui, au cours de la cérémonie, ajoutant que les travaux vont durer 18 mois.?'Dans le but rendre le ciment permanent et faire baisser son prix à travers le pays, nous sommes très heureux de bénéficier de la stratégie de développement lancée par le Congo, visant à faire du Congo, un pays émergent au niveau de la sous-région de l'Afrique centrale'', a indiqué Ans Safrioui.Il a également ajouté que la production du ciment constitue un secteur social important. C'est donc important pour un groupe panafricain comme CIMAF de compter parmi les acteurs du développement du Congo et quand une usine s'installe dans un département, cela va au-delà de plusieurs actions et projets économiques au profit de la jeunesse du département concerné en particulier et du Congo en général.Pour le président de ce groupe marocain, cette cimenterie, qui sera implantée sur 20 hectares, est conçue selon les derniers standards de technologie permettant, entre autres, le respect de l'environnement et l'optimisation de la commercialisation."15% de l'investissement initial de la construction de la cimenterie sont consacrés à l'environnement", a indiqué Ans Safrioui, soulignant que son groupe implanté dans 10 pays africains, dont trois en phase de production, notamment en Côte d'Ivoire, en Guinée-Conakry et au Cameroun, tandis qu'en Mauritanie, au Ghana, au Mali, au Burkina Faso, au Gabon et au Congo, les cimenteries sont en phase de construction.Au début, la cimenterie va employer 1.000 personnes pour des emplois directs et indirects, a précisé le président de la CIMAF, qui a affirmé que ce nombre va chuter à 200 personnes à la phase de la production, prévue en août 2015.