Portraits croisés

Cas - Des histoires extraordinaires rapportées à travers le monde entier laissent perplexes les plus sceptiques. Comme celle, il y a 20 ans, où il a plu des grenouilles et du sang du ciel d'Iran.
Il y a quelques années en Andalousie, une vieille Espagnole découvrait un matin à son réveil que le carrelage de sa cuisine était imprimé de portraits. Elle les effacera pensant qu'il s'agissait d'une farce de son neveu, plutôt turbulent et facétieux.
Les portraits ne seront pas gommés par sa seule volonté mais disparaîtront d'eux-mêmes.Le lendemain matin, elle découvrira d'autres portraits de personnages qu'elle n'a jamais connus ou croisés au cours de sa longue existence. Elle sera envahi par une foule de questions. Pourquoi tous ces portraits ' Que viennent-ils faire dans sa cuisine ' Et surtout qui les a imprimés ' Et pourquoi autant d'interrogations auxquelles elle ne pourra pas répondre '
Le curé appelé à la rescousse fera le même constat non sans une certaine frayeur, car dans son esprit il s'agissait de l''uvre du démon du matin pour faire peur à la pauvre croyante.
Ayant eu vent de ces mystérieux portraits et voulant en avoir le c'ur net devant l'ampleur qu'avait prise cette histoire dans l'opinion publique, aucun scientifique de la péninsule ibérique ne sera capable de fournir la moindre explication. Ce phénomène les dépassait. Seuls quelques historiens intrigués fouilleront dans les archives de l'ancienne police de Franco.
A tout hasard, ils y découvriront stupéfaits les mêmes portraits que ceux de la cuisine. Selon leurs recoupements, ces hommes étaient des politiques emprisonnés et torturés par les sbires du caudillo.
Ces chercheurs seront d'autant plus convaincus que l'appartement de la vieille dame a servi de salle de supplice pendant les années terribles de la guerre civile espagnole. Là encore, personne n'a été en mesure d'expliquer pourquoi ces portraits oubliés vieux de plus de 60 ans, réapparaissaient sur des carreaux de cuisine. Une autre manifestation plus près de nous, en Algérie, a eu lieu il y a quelques années. Une jeune fille originaire de l'ouest du pays, bien dans sa peau et qui n'a jamais eu le moindre précédent médical, a commencé à sécréter par les yeux de très fines aiguilles à chaque fois qu'elle pleurait. Il s'agit d'une malformation de la pupille ou d'une anomalie de la cornée. Les médecins qui l'ont traitée n'ont rien décelé de particulier dans le corps de cette patiente tout à fait ordinaire.
Aux dernières nouvelles, ces aiguilles ont disparu. Dans ce cas comme dans bien d'autres, la science a eu les poings liés face à de pareilles manifestations et lorsque ces manifestations tombent du ciel sans prévenir, elle est encore plus démunie. Il y a un peu plus de 20 ans en Iran, à l'époque de Khomeyni, un village de l'arrière-pays a été inondé par une pluie pour le moins effrayante. Il tombait du ciel en effet des grenouilles et du sang humain.
La presse internationale à l'époque était beaucoup plus préoccupée par le sort du shah et le prix du baril que par la météo de la République islamiste.
La vie, l'insondable mystère
Il y a pourtant un miracle dont personne ne se lasse que nous côtoyons tous les jours et que nous portons en nous-mêmes. C'est celui de la vie.
C'est un instant bref, magique qui se situe entre le moment où nous ne sommes pas encore et le moment où nous ne sommes plus, qui permet à chacun d'être, d'ouvrir grands les yeux sur un miracle encore plus grand : celui de la création.