Interprète de l’Ahellil. Né à Laqouba, à l’Ouest de Timimoun (Adrar). Ses débuts remontent à 1956. En compagnie de maitre Foulani alias Hasni Mohamed Oubarka qui excellait aussi bien dans l’art culinaire que dan le chant d’Ahelil, ainsi que les virtuoses de la flute, Da Embarek et Da Bakli en plus des chanteuses Dada Oulhadj Ahmed et Dada Hassa, l’apprentissage durait toute la nuit, jusqu’à l’aube. La formation des solistes dans les arts traditionnels –et particulièrement les ahelils- s’apparente d’une certaine manière à l’initiation des voies mystiques. D’ailleurs ces chants qu’on appelle aussi Izelouan, qui vient du Zénète Islen, ce qui veut dire poésie, avaient à l’origine, des thèmes aussi divers que l’amour, la beauté, la mort, la douleur, mais célébraient presque toujours dans les ksours, les premiers mystiques venus chercher au Gourara un havre de paix et de contemplation, loin de la rigide orthodoxie religieuse. Moulay Seddik avait souvent accompagné Mouloud Mammeri dans ses recherches sur l’ahelil. Vivant en 1996.
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Posté Le : 19/09/2011
Posté par : musiquealgerie
Ecrit par : Achour Cheurfi
Source : Dictionnaire des musiciens et interprètes algériens.