Algérie

Portrait de Naïma el Djazaïria



Interprète et danseuse et danseuse des années 60.
Née à la Casbah d’Alger. Naïma était danseuse à douze ans avant qu’elle ne soit prise en charge par le compositeur Missoum dont l’orchestre répétait dans un local non loin de chez elle. Mahieddine Bachetarzi la découvrira à son tour lors d’un gala en 1955 et lui proposa une place à l’Opéra qu’elle accepta. Par la suite, notre danseuse se rendra à Tunis où elle sera recrutée par la plus importante troupe de l’époque, la troupe El Manar qui était alors dirigée par Réda Kalghi. C’est là qu’elle contractera le pseudonyme d’El Djazaïria. A l’indépendance elle revient au bercail et de la danse elle passera sans transition à la musique et à la chanson. Elle s’inscrira au Conservatoire et apprendra à jouer du luth et du piano, tout en animant des fêtes, des soirées de mariages. Bien que son premier disque verse dans le moderne et le populaire oranais, avec sa troupe féminine, Naïma chante des variétés mais accorde à partir de 70 plus d’importance au populaire algérois. Sa première chanson a été la reprise de Nesthal el Kya qu’elle a vocalisé dans le style andalou. Influencée par Meriem Fekkaï qui l’envoutait quand elle était jeune, elle sera orientée par Mustapha Skandrani vers l’andalou. Mahboub Bati lui composera certes Dik Ennakta et Djate Manou Houa mais Naïma restera toujours prisonnière d’un public restreint recruté dans les fêtes.



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