Algérie

Portrait de Mohamed Hamma



Flutiste et mandoliniste du malouf.
C’est en 1951 qu’il commence à assimiler l’abécédaire du malouf au contact de maitres et de la société musicale constantinoise. En compagnie de son ami Abdelhamid Benserradj, Drabki il s’inscrit à l’école « Les milles et une nuit » pour apprendre les premiers rudiments de la musique. Mais il quittera vite cette école pour créer une association « L’Avenir Constantinois ». Travaille avec le groupe qui comprenait entre autres, Stopha Belkacem, violoniste puis luthiste, Abdelmadjid Noui, mandoliniste puis violoniste, Omar Benghrissa et Abdelhamid Benseradj à la derbouka. Comme professeur il eut Abdelkader Toumi, Alexandre Juda ensuite Raymond Yafil et bien entendu les maitre musiciens constantinois de l’époque Cheikh Djelloul et Abdelhamid Benkartoussa. Durant la guerre de libération toute activité musicale était suspendue et ce n’est que vers la moitié de 1960 que son groupe commence à renouer avec la musique et avec Si Abdelkader Toumi avant de se disperser et de se rencontrer à nouveau dans le groupe d’Abdelmoumen Bentobbal avec notamment Saddek Bentobbal, Rachid Benkhouiret, Abdelmajid Djezzar, Bachir Benamara et Cherif Bencharif. Parallèlement à ses activités musicales, il enseigne dans un lycée technique à Constantine (1981).



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