Portrait de Faïza el Djazaïria

(Née en 1941). Chanteuse de variétés.
Née le 26 février 1941 à Alger, elle débute sa vie artistique en 1957. Elle est connue surtout par la tonalité chaleureuse de sa voix mélodieuse qui s’apparente à celle de Faïrouz. Elle a débuté dans la chanson avec justement Sahrana Layali, la célèbre chanson de la perle de l’Orient. Par défi, elle avait dix-neuf ans quand on lui proposa le micro au radio-crochet de Dimanche. Elle reprit cette chanson parce qu’elle avait estimé qu’un groupé d’élèves l’avait mal interprétée. Il s’est avéré que sa voix était belle. On lui avait proposé par la suite diverses émissions de radio et de télé. La vie artistique de cette ancienne élève du Conservatoire municipal d’Alger s’est enrichie, de 1959 à 1962, d’un répertoire de chansons où le thème de la nostalgie reste dominant : Mahla Youm Chababi, Malek Malek, Haram Tanssa, Ghourfat Oummi, reflètent son penchant. On retrouve aussi la tonalité mélodieuse de sa voix dans ses chants patriotiques : Casbah ya Casbah, Ya Ardh Adjdadi. En 1966, elle renouvelle son contact avec le public en enregistrant quatre chansons. Elle signe les paroles et la musique des deux dernières chansons. Faïza el Djazaïria a enregistré peu de disques, un seul et unique à l’âge de 19 ans, l’ensemble de on œuvre est enregistré sur bande. Son répertoire se compose d’une cinquantaine de chansons, œuvres de Mokhtar, Sahnoun, Allel Merrah, Haddad el Djilali, el Badji et autres. Après une absence de quelques années, due à son mariage, elle revient au début des années 80 avec des chansons qui s’adressent à un public de jeunes. Ce retour ne fut pas un succès. Celle qui interpréta en 1962 Qassamen Ya Bladi fera une brève apparition le 26 février 1992 dans l’émission télévisée Maâ el Djadid en tant qu’invitée d’honneur.