Portrait de Brahim Izri

Né en 1953. Interprète, auteur, compositeur.
Né à Beni Yenni (Tizi-ouzou). Au moment où Idir chantait la célèbre Avava Inouva, Brahim Izri l’accompagnait à la guitare. Il flirtât par la suite avec plusieurs groupes dont Issoulas et Igoudar avant de partir pour Paris, en 1976, vivant en communauté avec Idir, Arezki Baroudi et bien d’autres. Son aventure avec Idir dure encore quatre ans. Il décide de voler de ses propres ailes et réalise un premier disque raté dans l’ensemble mais qui a révélé un chanteur, un arrangeur et un musicien. En 1985 il se produit à Alger, à Riadh El Feth, à l’association de la fête de la jeunesse, en compagnie de son orchestre composé de musiciens accomplis et de sa femme Nano qui s’occupe des chorégraphies. Se forme à la musique dès l’âge de six ans. Porté par une orchestration intégrant derbouka, mandole et violon, il agace quelque peu par ses reprises trop systématiques des thèmes. Mais ses mélodies sont à l’image de toutes les chansons kabyles, empreinte de douceur, lumineuse et entrainantes. Sa force essentielle réside dans ses textes inspirés et militants. Oscillant entre quête d’identité, reflet des interrogations de la jeunesse et manifeste idéologique, son dernier album, le cinquième- L’Borbala, édité en 1996 chez East-West, prône un contrôle actif des connaissances et une plus grande liberté des formes.