Algérie - Ouaguenoun

Portrait de Arezki Oultache



Portrait de Arezki Oultache
N é en 1931. Interprète et compositeur.
En 1953 ; jeune chômeur de 22 ans, il quitte sa Kabylie maritime (région d’Ouagnoun) en quête de travail à Paris. Le hasard lui fréquenter le cabaret El Djazaïr où se produisait l’orchestre Missoum. Akli Yahiatène, Youcef Abdjaoui, Rachid Mesbahi, Fatma Zohra et Farida Chouchou émergeaient du lot sous la houlette de Missoum et de Farid Ali qui les ont initiés au solfège, leur donnant ainsi, une dimension professionnelle. Il se consacra alors à la composition. EN tournée à Marseille, Oultache fit la connaissance d’un jeune virtuose de la percussion, admirateur de Hsen Saïd, qu’il imite à ravir : Hammad Mohand Saïd. Ce dernier intégra la troupe et fut pris en formation par Missoum et Oultache. Il interprète avec brio Diru Mzya, Wach Jrali Ya Ness, Ruh Ruh et Bezaf Itrugh (J’ai tant pleuré). C’était au début des années soixante. En 1964, Oultache qui voue une amitié incoditionnelle à Missoum rencontre à Jouquet-Montparnasse Ramdane Hammoumène. Confié par le maître. Oultache compose pour Hammoumène quatre chansons dont la plus célèbre porte le titre annonciateur déjà des nouvelles réalités culturelles de l’émigration : jaquette Américaine. Le langage mythique et la parabole du verbe transcendant de Hasnaoui cèdent sous la nécessité de dire le vécu, la quotidienneté du prolétaire émigré. Après la mort de Missoum, en 1969, Oultache rentre au bercail en 1970. Depuis, ni la radio (Chaine II), ni la TV n’ont sollicité ses compétences musicales. Il termine sa carrière (1991) comme « veilleur de nuit » au service de pédiatrie à l’hôpital « Fernane Hanafi » de Tizi-Ouzou.



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