Algérie

Portrait de Akleh taysir



Chef d’orchestre et violoniste de talent.
Algérien d’adoption, ce musicien doué est né à Damas (Syrie) où il fit ses études jusqu’à la licence en droit qu’il obtient à l’âge de 21 ans. Parallèlement à ses études, il s’intéressait à la musique et suivait partout son père qui dirigeait une chorale religieuse, apprenant les Mouwachahates. Quand il décida de voyager, Paris fut sa première étape, en 1960. Il y demeura un an et demi. Au cours de cette période, il connut Missoum, Thouraya, Nadia, Salima et Salah Sâdaoui. Sous l’égide de l’Amicale, il fit quelques tournées avec la troupe de Missoum parmi les émigrés. C’est pendant ces tournées qu’il apprit les différents modes de la musique algérienne. Séduit, il accepte une proposition de tournée en Algérie en 1963 au profit de la Sûreté Nationale avec Seloua, Nora, Ali Abdoune. Il retourne à Paris et enregistre des disques avec Nadia. A la fin de cette même année, il reçut un contrat de la RTA, et accepte. Il était engagé comme musicien de première catégorie de l’orchestre Haroun Rachid et composa des chansons et des opérettes telles qu’Ana El Djazaïr, chantée par Nadia, Saïd Sayah et Tahar Ben Ahmed, El Ahd Essaïd (La belle époque), écrit par Driassa et où presque tout les interprètes et chanteuses participèrent. Parmi ses succès citons Ya Bellarej chanté par Nadia, Rah Yendem Qlil Ennia et Loukan Djat Bessah de Saliha Essaghira, La Tesselni de Mahdia. Il créera sur des paroles de Mustapha Toumi Nachid Falestine qu’interprètera Saloua. A titre indicatif Taysir Akleh compte dans son répertoire plus de 150 chants patriotiques et opérettes.



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