Algérie

...PORTRAIT...



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Je ne voulais pas écrire sur les tumultes du couple François-Valérie. Quoi dire sur un couple qui se délite ' Mais quand j'ai lu la lettre ouverte de Tahar Benjelloun dédiée à son amie Valérie, un panégyrique, où il la présente en pauvre victime, mon sang n'a fait qu'un tour. Victime, Valérie ' Oui, victime d'abord d'elle-même, de son caractère impétueux, dominant, au point d'être hégémonique. Deux fois mariée avec des hommes qu'elle a mis sous sa coupe et qu'elle dirigeait à la baguette. La voilà maîtresse de Patrick Devedjian, député UMP, selon l'un de ses biographes. Il ne veut pas l'épouser, il ne veut plus se laisser man?uvrer ' Elle le plaque, sans état d'âme et sans peur de le blesser à mort, pour le gentil François dont elle était l'amie du couple. Vous imaginez : l'amie du couple qu'il formait avec Ségolène Royal. Sans pitié pour Ségolène, elle lui chipe donc François, ébloui par son élégance. Et sans doute aussi fatigué par l'éternel rapport de force à l'intérieur de son couple. Femme de fer, Ségolène pensait que Hollande était de terre. Erreur. Il a tout du poisson Hollande : ondoyant, glissant. On pense l'attraper et on attrape le vent. Hollande pensait trouver une femme qui le repose après l'inflexible Ségolène qui l'indisposait, le voilà découvrant, au fil du temps, une femme qui a dans chaque doigt une Ségolène. Dix Ségolène en une. L'enfer pour un homme aussi pacifique que Hollande. Lui le si pudique, le voilà forcé à un baiser public le jour de son sacre. Lui le si consensuel, le voilà désavoué par sa compagne qui soutient publiquement, lors des dernières législatives, le rival de Ségolène qu'il soutenait lui-même. Plus qu'un désaveu, un camouflet. Je pense que c'est à ce moment que Hollande s'est inscrit dans une perspective de rupture. C'est un homme de l'intérieur, un introverti dont il est difficile de cerner les pensées et les intentions. Trierweiler n'y a vu que du feu, aveuglée par son sentiment de puissance et sans doute aussi par une sorte de sous-estimation de Hollande qu'elle pensait maîtriser. Elle a, de mon point de vue, eu une double méprise. Elle n'a pas su cerner le véritable Hollande qui a une conception harmonieuse et pacifique des rapports hommes/femmes. Il cherche l'harmonie. La paix. La sérénité. Le repos. La seconde méprise relève de la psychologie de l'être humain qui cherche toujours la nouveauté. Que n'a-t-elle pas lu Gracian Balthasar "L'habitude diminue l'admiration. Une nouveauté médiocre l'emporte d'ordinaire sur la plus haute excellence qui commence à vieillir." Alors victime Valérie ' Non, coupable de ne pas avoir su prendre la mesure d'un homme qu'elle a connu député socialiste et qui est devenu président de la République. Le président qu'il est n'a plus rien à voir avec le gentil François qu'elle pensait mener par le bout du nez. François d'hier avait le c?ur qui se brise. Le président a le c?ur qui se bronze.H. G.hagrine@gmail.comNomAdresse email




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