Algérie

Portefeuille de Sonatrach en assurance : Une part de 30% pour le marché local


Portefeuille de Sonatrach en assurance : Une part de 30% pour le marché local
C'est ce que nous a affirmé le président-directeur général de la Compagnie d'assurances des hydrocarbures (CASH), Nacer Saïs. «A la faveur de la mise en place, en 2009, du consortium constitué de compagnies locales qui prend actuellement en charge le portefeuille de Sonatrach en assurance, la partie cédée aux réassureurs internationaux a été réduite à  70%», indique ainsi le PDG de la CASH. Assureur généraliste dont le capital social est détenu à  hauteur de 82% par le groupe Sonatrach, la CASH, convient-il de préciser, est le chef de file du consortium sélectionné en 2009 pour la couverture du portefeuille des risques de la compagnie nationale des hydrocarbures. Aux côtés de la CASH, ce consortium comprend également Sonatrach elle-même, la CAAR et la CAAT, ainsi que le réassureur national qu'est la Compagnie centrale de réassurance (CCR). Choisies par une procédure d'appel d'offres et de soumission, ces compagnies nationales se sont regroupées en consortium pour mettre leurs capacités financières et leur expertise technique en commun dans le but d'accroître le niveau des primes retenues sur le marché local et de favoriser l'émergence d'une tradition de coassurance. Ces compagnies se partagent ainsi pratiquement à  parts égales 30% du portefeuille d'assurance de Sonatrach, dont la prime totale est de l'ordre de 30 millions de dollars pour une limite d'indemnisation souscrite qui s'élève à  un milliard de dollars par sinistre, selon les précisions du PDG de la CASH. Ce consortium qui assure Sonatrach, souligne notre interlocuteur, se charge également de sélectionner par appel d'offres international «les meilleurs réassureurs mondiaux» avec des clauses de garantie très rigoureuses.
C'est ainsi, précise-t-il, que tous les réassureurs choisis pour couvrir le patrimoine de Sonatrach sont évalués par les agences de notation renommées à  l'échelle mondiale, à  l'instar de Standard & Poor's (S&P), et bénéficient d'un rating  de «A» au minimum. Qui plus est, ajoute-t-il, les contrats engagés avec ces réassureurs intègrent une clause de perte de rating qui stipule qu'en cas d'un recul de la notation de l'un d'eux, celui-ci doit rembourser le reste des primes qui courent pour àªtre aussitôt remplacé par un autre réassureur. Interrogé sur les compagnies internationales qui couvrent actuellement le portefeuille des risques du groupe Sonatrach, M. Saïs affirme qu'elles figurent toutes parmi les leaders du marché mondial de la réassurance, à  l'image d'Allianz, Scor, ACE et Axis, en plus de l'américain AIG, devenu Chartis après sa restructuration. Ce dernier, même s'il demeure le leader incontournable en matière d'assurance énergie, a vu, depuis 2009, sa part baisser de 30% à  10% sur le portefeuille de Sonatrach et ce, suite à  la perte de son rating, en conséquence à  la récente crise financière aux Etats-Unis. En définitive, indique le PDG de la CASH, l'approche du consortium national, dont la durée de vie arrivera à  terme en juin prochain, échéance à  laquelle une nouvelle procédure d'appel d'offres sera lancée, favorise surtout l'amélioration du taux de rétention national sur cet important risque qu'est le patrimoine de Sonatrach. Un taux de rétention qui, faut-il le rappeler, équivaut à  un amoindrissement des sorties de devises au titre de la réassurance. 
 
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