Porte de sortie

Les carottes sont (pratiquement) cuites pour nos «Mondialistes» virtuellement éliminés de la CAN 2012. Seul un miracle les emmènerait au tournoi de Guinée équatoriale - Gabon. Un constat d’échec pour les joueurs et surtout pour le sélectionneur national Abdelhak Benchikha. En neuf mois d’exercice, le technicien en question s’est fait avoir comme un… novice par, d’abord, des méconnus Centrafricains (2-0) et, ensuite, par des Marocains pourtant en pleine phase de doute. Benchikha a tout simplement échoué. Eu égard à l’importance du match et l’ampleur du score, Benchikha devrait tirer volontairement sa révérence.
La FAF, pour sa part, a désormais toute latitude de mettre fin aux fonctions du coach. D’autant plus que ce dernier est lié avec la Fédération par un contrat de performance. Dans une discussion (non officielle) de votre humble serviteur avec le président de la fédération à Murcie (Espagne) en marge du regroupement des Verts, Mohamed Raouraoua a laissé entendre qu’il arrêterait sa collaboration avec Benchikha si les objectifs (qualification à la CAN 2012) n’étaient pas atteints. L’entraîneur de l’équipe nationale olympique (U23) Azzedine Aït-Djoudi, auteur d’un beau parcours dans les éliminatoires des JO 2012, serait le mieux placé pour prendre l’intérim. Les joueurs sont également responsables de cette faillite. Depuis leur participation au Mondial de l’Afrique du Sud, le temps semble s’arrêter pour eux. N’est-ce pas Bougherra, Yahia et autre Ziani plutôt bons à prendre leur retraite internationale ' Les Verts ont besoin d’un sang neuf. Au niveau de l’effectif et de l’encadrement technique. Faute de quoi, l’équipe d’Algérie risque de revivre de longues années de disette. Dommage pour une sélection qui a procuré tant de joie au peuple.