Algérie

Portables


Mesures antivol Les services de sécurité ont enregistré 10 000 vols de portables pour l?année 2004. « Mais 60 % des cas ont été résolus », est-il annoncé lors d?une conférence de presse tenue hier au siège de l?Autorité de régulation de la poste et des télécommunications. Les travaux de la commission chargée de déterminer la procédure à suivre pour lutter efficacement contre le vol de portables ont réuni les représentants de la DGSN, de la Gendarmerie nationale et de l?Autorité de régulation ainsi que les opérateurs téléphoniques. L?opération, qui devait être lancée avant juillet, a été retardée pour résoudre les aspects techniques touchant à la procédure. Une procédure simple et qui a débuté avec la pré-campagne depuis quelque mois. En effet, les propriétaires de portables ont reçu des SMS de leur opérateur les invitant à noter un numéro de quinze chiffres. Numéro accessible lorsque l?on fait le code étoile, dièse, 6, dièse. Le numéro affiché et dénommé chiffre IMEI èdoit être conservé par le propriétaire du portable et donné à l?opérateur concerné en cas de vol. La procédure est simple : toute personne victime d?un vol de portable doit déposer plainte auprès de la police. Munie d?une attestation de vol, elle doit se présenter auprès de son opérateur téléphonique et donner son numéro IMEI. L?opérateur procède au blocage du numéro. Le portable est ainsi inutilisable. « Ce dispositif sera accompagné dans les prochains jours par un cadre réglementaire et juridique » est-il précisé lors de la conférence de presse. Mais la lutte contre le vol ne sera pas efficace sans un travail visant à empêcher le flashage, c?est-à-dire le maquillage ou l?altération de l?IMEI. A ce titre, « une commission présidée par les services du ministère de la Poste et des TIC, et à laquelle prennent part l?ARPT, la DGSN, le ministère de la Justice et le ministère du Commerce, se penche actuellement sur l?élaboration d?un décret ou d?une législation pour interdire l?altération ou le maquillage de l?IMEI », précise le communiqué de l?Autorité de régulation. Quant à coopérer avec les pays étrangers et intégrer une base de données internationale, « si c?est bon pour l?Algérie, nous l?envisagerons. Dans un premier temps, il s?agit de mettre en place une procédure interne », précise le représentant de l?Autorité de régulation.
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