Algérie

Port de Sidi Fredj ( Alger) Projet pilote pour une remise à niveau


Lacune - Le président de l'Association nationale de plaisance et motonautique, Abdelaâli Baghoura, regrette que «sur les 700 ports de plaisance existant au niveau méditerranéen, notre pays compte un seul port à Sidi Fredj».
Abordé jeudi en marge de l' assemblée ordinaire de son association tenue à l'hôtel El-Marsa (SidiFredj) , il nous a rappelé que la façade maritime algérienne est dotée de plus d'une trentaine de ports mal utilisés et ayant des capacités disponibles. «Nous avons toujours dit qu'avant d'aller vers la réalisation de nouveaux ports de plaisance, il faut prendre une partie de ces ports non utilisée, pour la réhabiliter et la dédier à la plaisance .
Ce qui coûterait beaucoup moins cher», et d'ajouter : «Notre association est récente, elle vient combler un vide pour un pays majeur de la Méditerranée avec 1 600 km de côtes , et où la plaisance est pratiquement inexistante, sauf à Sidi-Fredj».
Dans le cadre du partenariat avec la Confédération internationale des ports de plaisance méditerranéens, l'association a pu, selon le bilan moral et financier, faire aboutir le projet pilote de Sidi- Fredj, pour la remise à niveau et la modernisation .
Les résultats de ces démarches ont été adressés aux autorités concernées. «Nous avons repéré d'autres ports dont ceux des wilayas de Tizi Ouzou, Skikda, Béjaïa, Oran, Tlemcen pour les faire bénéficier de cette démarche», selon M. Beghoura qui appelle à ce que son association soit intégrée comme toute autre association nationale en matière de subventions et d'autres points. «Heureusement que certaines autorités, walis et même des secteurs et ministères concernés par l'activité de la plaisance, à l'image des Travaux publics, nous encouragent et nous sollicitent à l'effet de proposer certaines lois pour combler le vide».
Les représentants des 14 wilaya côtières ont été unanimes pour la mise en valeur de cette activité de plaisance et de motonautique. Les uns estiment qu'il y a un grand vide sur notre littoral.
Les autres souhaitent de vrais ports de plaisance au niveau de leurs wilayas côtières. Dans ce cadre, le représentant de la wilaya de Tipasa, M. Bouamrani, estime que sa wilaya devrait être mieux exploitée, au vu de sa richesse en sites archéologiques et historiques à ciel ouvert. «Nous avons les routes maritimes phéniciennes dont celle de Tipasa à mettre en valeur», nous a-t-il déclaré.
Pour la wilaya d'Annaba «il y a beaucoup à faire en matière de plaisance», selon M. Abassi. Son collègue de Boumerdès revendique un petit port de plaisance à Dellys. «On est en train d'établir un avant-projet pour cela».
Pour Oran, la 2e ville d'Algérie, le représentant de l'association, M. Gawa, déplore l'absence d'une marina qui devrait exister selon lui, dans chaque wilaya côtière. Avant de lever la séance de clôture, le président de l'association nationale, M. Beghoura, a appelé à l'intégration des jeunes. «Nous avons besoin de notre jeunesse qui a une connaissance du métier afin de prendre le relais».
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