La décision de transférer les importations de véhicules, de bois vers les
ports de Mostaganem, Ghazaouet et Djendjen, semble faire des mécontents, du
moins à Mostaganem, où le 15 septembre dernier le premier «Car-Carries», à son
bord 360 véhicules, a été réceptionné.
En effet, au lendemain de la réception du navire, le cosignataire est
monté au créneau pour qualifier la première opération d'importation de
véritable fiasco du fait, selon le cosignataire, du temps énorme pris dans la
procédure de déchargement, et aussi dédouanement comparativement au port
d'Alger. Le cosignataire dénonce aussi l'inexistence des moyens de remorquage
et autres de manutention. Il affirme aussi que le navire a été empêché de
quitter le port puisque ce dernier ne disposant que d'un seul remorqueur.
D'autres cosignataires contactés redoutent déjà le retard dans l'accostage des
navires principalement pendant l'hiver où la consignation du port ajoutée à
cela l'occupation des postes de commerce par la flotte de pêche prolongera le
séjour en rade de navires. D'autant plus que le potentiel d'amarrage à
l'intérieur du port ne dépasse guère les trois navires. Selon nos
interlocuteurs : «la période allant du 1er novembre (opération d'importation de
la pomme de terre, de semence en premier lieu), jusqu'au 30 juin est souvent
caractérisée par une forte activité maritime au port de Mostaganem frôlant à
maintes reprises l'asphyxie ». « Avec ce trafic supplémentaire transféré à
Mostaganem, les postes de commerce ainsi que les terre-pleins servant de
surfaces d'entreposage des marchandises seront constamment saturés», selon
quelques cosignataires. Toutefois, une source du port de Mostaganem assurera que «la première opération
d'importation de 360 véhicules était un test réussi. Ce nouveau trafic
supplémentaire au port de Mostaganem est le bienvenu du moment que ce sont des
rentrées financières supplémentaires pour l'entreprise portuaire». Notre
interlocuteur souligne que «le navire n'a même pas mouillé son ancre sur la
rade. Il a directement accosté dès son arrivée, l'opération de déchargement des
362 véhicules n'a duré que 5 heures».
Même le début du processus
(«HIFT» (6 heures de travail par équipe» n'a pas été retenu. Tous les véhicules
importés ont quitté le port au bout de 48 heures. Notre interlocuteur affirme
que si le navire n'a pu quitter le port, ce n'est pas parce que cette
infrastructure portuaire ne dispose que d'un seul remorqueur, comme le souligne
le communiqué du réceptionnaire des véhicules. Il précisera que l'appareillage
d'un navire ne dépend pas uniquement du nombre de remorqueurs mais des
conditions météorologiques d'où la consignation du port à l'entrée et sortie.
Et de donner l'exemple du port d'Arzew disposant de 14 remorqueurs, mais
qui est souvent consigné.
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Posté Le : 22/09/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ayache Djamel
Source : www.lequotidien-oran.com