Algérie

Port de Annaba



De nombreuses contraintes Avec son parc à conteneurs d?une capacité de 200 000 unités, ses moyens de levage de dernière technologie, ses effectifs hautement qualifiés, son programme d?investissement et son efficacité dans l?assistance des navires, le port d?Annaba, le cinquième en matière de trafic portuaire en Algérie, aurait pu se transformer en une véritable usine à créer richesses et emplois. Pourtant, malgré les efforts consentis et les actions entreprises dans la recherche des améliorations des prestations de services, le port d?Annaba ne répond plus à l?attente de ses gestionnaires. A la direction générale de cette infrastructure économique, l?on commente avec déception les résultats des activités du port de 2004. Comparativement à 2003, celles-ci ont enregistré une évolution globale de plus de 7,08% et de 19,57% pour le parc à conteneurs. Ce dernier chiffre est très en deçà des attentes des gestionnaires qui parlent de sous-exploitation. Ces attentes figurent dans les propos de M. Djilali Salhi, président-directeur général du port d?Annaba, lorsqu?il affirme : « Bien que constituant une tendance positive, cette évolution ne correspond pas encore aux potentialités du terminal à conteneurs. » Ainsi établi, le constat fait apparaître une certaine morosité que n?explique aucune logique. Rappelons qu?à une certaine époque le port d?Annaba représentait un plateau technique incontournable pour des échanges commerciaux avec l?ensemble des pays de la planète, particulièrement ceux de la rive nord de la Méditerranée. Il était le plus sollicité pour les exportations algériennes hors hydrocarbures. A la direction générale de l?Entreprise portuaire d?Annaba (EPA), les cadres semblent accorder un regard empreint d?une grande déception à la hausse du tonnage de +23,68% par rapport à 2003 que leur entreprise a enregistrée en 2004 pour dire que le port aurait pu faire mieux si... L?utilisation du conditionnel dénote un certain nombre de facteurs négatifs. L?excès de zèle outrancier rend l?accès au port difficile pour les investisseurs, les usagers de l?infrastructure portuaire et les représentants de la presse. D?autres tracasseries seraient également à l?origine de ce qui ressemble à une opération d?asphyxie planifiée du port d?Annaba : les lourdeurs bureaucratiques imposées aux usagers par les différents intervenants au niveau des institutions de l?Etat. Face à cette situation et à certaines pratiques, les transitaires, transporteurs et commissionnaires ont conseillé à leurs clients le port de Skikda. Ces faits pourraient éventuellement répondre aux interrogations du PDG de l?EPA pour expliquer l?essor très timide de son entreprise. Il en a eu un avant-goût avec l?absence de toute réaction à sa démarche du 1er août 2004 portant identification des opérateurs économiques. Pas une seule réponse ne lui est parvenue de l?administration régionale et locale des Douanes, transitaires et commissionnaires en douane, des agents consignataires et de la Direction régionale du commerce. Cette démarche était destinée à recueillir les doléances et remarques et à étudier les préoccupations des intervenants concernés par les activités du port d?Annaba. Par ailleurs, outre le renforcement de leurs moyens, telle l?acquisition d?autres équipements de levage de dernière technologie, des opérations de partenariat sont également envisagées pour la gestion et l?exploitation du parc à conteneurs.


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