Port d’Oran

Dix affaires de faux débusquées par mois Une moyenne de 10 affaires de faux et usage de faux est enregistrée chaque mois au niveau du port d’Oran a annoncé une source responsable relevant de la police des frontières. Nos sources indiquent qu’il s’agit d’affaires de trafic de documents tels les passeports, visas et cartes de séjour. Les trafiquants ont été débusqués au niveau des guichets de la PAF qui sont dotés d’un équipement de haute technologie pouvant détecter les faux documents. Soulignons qu’il s’agit-là d’une autre stratégie pour l’émigration clandestine, une stratégie à coût élevé et à moindre risque pour la vie mais qui fait encourir à son auteur le risque de se faire prendre et se retrouver en prison pour faux et usage de faux. L’on saura que le prix d’un faux passeport, un faux visa ou une fausse carte de séjour peut atteindre les 30 millions de centimes. Des réseaux spécialisés activent dans ce créneau durant toute l’année mais les mois les plus fructueux sont ceux de l’été car dans la mêlée du passage des émigrés, les candidats à l’émigration clandestine possesseurs de faux documents espèrent passer sans être débusqués par les policiers des frontières qui sont généralement dépassés en telle période. Pour rappel, l’année dernière, 70 affaires de faux et usage de faux ont été enregistrées au port par les services sus-cités. Les mis en cause dans ces affaires ont été présentés à la justice et écroués.   Hafida B/M.B.