Port d'Alger "Des agents de l'état en quête de pots-de-vin"

Selon certaines informations, des douaniers auraient accepté de verser 5 millions de dinars pour êtres affectés dans les ports et aéroports des mégapoles algériennes, dont notamment Alger. Les scandales qui ont émaillé la gestion des ports dernièrement, et d'autres services publics névralgiques, renseignent sur l'incurie qui règne dans des secteurs, que d'aucuns considèrent comme une "chasse gardée". Qui ne sait pas que les scanners portuaires sont souvent en panne ' Cette situation permet aux indélicats fraudeurs de contourner les contrôles douaniers moyennant la chipa. Qui ne sait pas que nos rades sont encombrées de navires qui attendent leur déchargement à quai ' Ces attentes engendrent des surestaries payées en devises lourdes, autant de pertes pour la collectivité nationale. Jusqu'à quand cette incurie ' Il est vrai que dans les grands services publics qui nécessitent une forte composition organisation organique du capital ' tels que le rail, les barrages, la production de l'électricité...' le secteur privé rechigne à investir dans les infrastructures lourdes qui nécessitent une mobilisation importante de ressources financières. C'est pourquoi l'Etat investit et met en 'uvre diverses formules de concessions et de délégation de gestion de ces réalisations. A l'évidence, ça n'est pas encore le cas chez nous.