Les capitaines de remorqueur du port d'Alger ont observé hier une grève, entraînant le blocage de l'entrée et de la sortie des navires.«Neuf navires sont à quai et 10 autres sont en rade. Sans les remorqueurs les navires ne peuvent ni accoster ni se mettre à quai», a précisé le chargé de communication de l'Entreprise portuaire d'Alger (EPAL), Timizar Abderrahmane.L'EPAL a qualifié cette grève d'«illégale» et a engagé une action en justice contre les capitaines de remorqueur, qui ont déclenché ce débrayage, paralysant les entrées et sorties des navires. L'EPAL «a engagé une action en justice pour traduire les grévistes devant un référé d'heure en heure pour mettre fin à la grève», a indiqué M. Timizar.«Les pilotes de la direction remorquage demandent la destitution de leur délégué syndical. Cette revendication est du ressort de l'union locale de l'UGTA, et non pas de l'EPAL», a-t-il précisé. Avec cette grève, «l'EPAL est prise en otage, ses quelque 3000 travailleurs sont donc en arrêt de travail. Le port risque la paralysie si les capitaines de remorqueur ne reprennent pas leur travail», estime-t-il.A noter que les entrées et sorties de navires au port d'Alger sont bloquées depuis la matinée d'hier par cette grève des capitaines de remorqueur. Une seconde action en justice a été, par ailleurs, engagée par l'EPAL. «Cette action (en justice) est engagée devant le tribunal pénal pour grève illégale ayant donné lieu à la prise en otages de bateaux en entrée et sortie», a ajouté le chargé de communication de l'EPAL, qui précise que tous les travailleurs du port d'Alger risquent un arrêt de travail si les navires sont bloqués à l'entrée et à la sortie par cette grève.
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Posté Le : 20/01/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R S
Source : www.elwatan.com