Pont logistique Oran-Alicante

Les premières installations livrées avant la fin de l’année Les premières structures ou installations comprises dans le projet dit Pont logistique Oran-Alicante qui devaient être réceptionnées au mois de mars dernier, ne seront finalement livrées qu’au cours du deuxième semestre de l’année en cours. Le retard qu’accuse cette opération ne saurait dé-passer cette année 2007, assure l’un des actionnaires dans ce projet. Il en veut pour preuve l’avancée satisfaisante des travaux de réalisation. Notre interlocuteur se garde toutefois d’avancer un délai pour la mise en œuvre des premières opérations effectuées dans le cadre de cette zone que les promoteurs refusent de qualifier de «zone franche». En revanche, aucune vision claire sur les modalités et mécanismes de fonctionnement de cette zone n’a accompagné les différentes phases de promotion et communications autour de ce projet, même si ses objectifs et impacts sur le développement de l’activité économique à Oran sont incontestables. En effet, le projet se veut un pont virtuel de flux économique permanent entre l’Algérie et certains pays de l’Europe de sud à travers les deux villes d’Oran et d’Alicante. Concrètement sur le terrain, la zone devrait faciliter aux opérateurs étrangers les différentes démarches et procédures administratives nécessaires à toutes sortes d’activités commerciales en direction d’Oran ou depuis Oran vers d’autres lieux en Europe. Pour cela, l’on envisage de mettre en place des guichets qui représentent les différentes administrations intervenant dans ces procédures, à l’exemple des douanes, des banques... Il faut savoir que d’un point de vue technique, le projet consacre une superficie de 22.000 m² destinés à la réalisation de 16 locaux d’unités de production en bordure de l’axe routier, à moins de 3km de l’aéroport international d’Es-Sénia. Les travaux de viabilisation sont bien avancés, nous dit-on, et voient la participation de Sonelgaz qui a réalisé les poteaux pour l’alimentation de la zone. L’AEP est prise en charge également au même titre que le réseau d’assainissement. Le projet comprend aussi un centre d’affaires et un autre immeuble à trois niveaux avec show-room. Des bureaux et représentations de sociétés ou compagnies implantées à Oran y seront de même installés. Par ailleurs, il est surtout attendu des promoteurs de ce projet de s’impliquer dans la «séduction des capitaux étrangers» à travers le déplacement massif des opérateurs étrangers que suscitera la mise en fonctionnement de ce projet. Le président de la République, alors qu’il posait la première pierre de ce projet, avait sensibilisé les partenaires à œuvrer pour l’encouragement de l’investissement étranger et non pas se contenter d’ouvrir nos marchés à leurs produits.   Par Amel Saher