Pomme de terre L?ambassadeur canadien revient à la charge

Avant de quitter l?Algérie, l?ambassadeur du Canada à Alger, Robert Peck a exprimé hier, lors d?une rencontre avec la presse, sa satisfaction quant au développement des relations entre les deux pays.Le diplomate canadien a saisi l?occasion pour défendre la qualité des produits canadiens. A commencer par la pomme de terre. Robert Peck a expliqué que les Canadiens ne mangent pas de la pomme de terre fraîche puisque leur pays a une seule récolte durant toute l?année, contrairement à l?Algérie qui compte 3 récoltes de pomme de terre par année. « Les Canadiens consomment la même pomme de terre que celle qui a été vendue aux Algériens », a-t-il fait savoir. Et le diplomate canadien de pointer du doigt des importateurs algériens. « La pomme de terre canadienne a été mal entreposée et elle est restée longtemps hors de frigo au port. Automatiquement, elle a été infestée après deux semaines de séjour dans le port, hors frigo », a-t-il affirmé.Tout en affirmant que la pomme de terre algérienne est de très bonne qualité, l?ambassadeur du Canada a fait part du souhait des producteurs canadiens pour développer la filière de la pomme de terre en Algérie. L?ambassadeur a défendu, par ailleurs, la qualité de la semence de la pomme de terre de son pays, rappelant que le Canada était le premier fournisseur des semences de la pomme de terre en Algérie, avant l?apparition d?une maladie qui avait infesté ces semences et que le marché soit récupéré par les Européens. Robert Peck a en outre évoqué la possibilité de partenariat pour développer la filière lait. « Il est vrai que nos vaches coûtent cher mais elles sont rentables. Elles produisent 60 litres/jour et s?adaptent facilement à l?environnement algérien », a-t-il soutenu.A propos de la situation sécuritaire, l?ambassadeur canadien a affirmé qu?aucune mise en garde n?a été adressée aux entreprises canadiennes présentes en Algérie. « Nous avons seulement appelé les ressortissants canadiens à plus de prudence », a-t-il indiqué en ajoutant « qu?aucune entreprise canadienne en Algérie n?a exprimé une quelconque angoisse ou inquiétude pour le moment, bien au contraire, les entreprises canadiennes se sont engagées à rester en Algérie car le marché algérien est très important».