Algérie

POMME DE TERRE


POMME DE TERRE
L'Algérie vise à atteindre 70 000 tonnes de pomme de terre à valoriser à l'international en 2017, contre seulement 2 000 tonnes actuellement, et ce, avec comme principales cibles des marchés maghrébins, le Maroc et la Tunisie, et européens, à l'instar de l'Espagne, l'Italie principalement.Younès Djama - Alger (Le Soir) - C'est ce qu'a annoncé, hier, Chérif Omari, conseiller du ministre de l'Agriculture, à l'occasion d'un séminaire sur l'exportation organisé en marge du Djazagro à la Safex.Sur un marché qui demande environ 3,6 millions de tonnes, les marchés tunisien et marocain à eux seuls sont demandeurs de 45 000 tonnes, tandis que des pays de la Méditerranée du Sud (Espagne, Portugal, Grèce, Italie) ont importé au cours des cinq dernières années en moyenne annuelle de 1,8 million de tonnes. «C'est pour dire les opportunités existent pour la filière pomme de terre», a indiqué Omari, qui rappelle que l'Algérie produit actuellement environ 5 millions de tonnes et pour 2019, les prévisions du département de l'agriculture tablent sur plus de 6 millions de tonnes, ce qui fait que le pays aura des capacités d'exportation.Chérif Omari invite les professionnels de l'export à mettre en place des programmes en concertation avec les producteurs, avec la nécessité d'accompagner cela par la logistique adéquate. Récemment, le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid-Ahmed Ferroukhi, a annoncé que sur une demande potentielle de pays importateurs de l'ordre de 25 000 tonnes pour la pomme de terre algérienne sur l'année 2016, il a été exporté 2000 t à ce jour. Un chiffre jugé insignifiant quand on sait que la production est de l'ordre de 2 millions de tonnes. «Mais cela nous a été l'occasion de voir comment améliorer notre dispositif dans l'acte d'exportation. Grâce à la filière de la pomme de terre et ses différents intervenants, cela nous a permis de corriger tout le processus d'exportation», a indiqué Chérif Omari.Il faut rappeler qu'une plateforme de conditionnement et de froid devrait être opérationnelle en juin à El-Oued, une région qui réalise environ 40% de la production nationale. Le ministre a révélé que son secteur avait recensé une quinzaine de projets industriels dans la transformation de la pomme de terre.A l'occasion du Salon Djazagro, le ministre de l'Agriculture a appelé les professionnels de la filière agricole à exploiter les atouts dont dispose la filière. Des atouts qui se traduisent par la capacité de produire durant toute l'année, avec des calendriers de production étalés.«Sur certaines filières, pour ne citer que la pomme de terre, nous produisons quasiment 12 mois sur 12. C'est une caractéristique très importante et très peu existante dans d'autres pays même ceux qui produisent en grandes quantités, se félicite Ferroukhi.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)