POLYCLINIQUES ETATIQUES

Depuis un certains temps, les patients en quête d'analyses médicales, sont refoulés des polycliniques étatiques, faute de réactifs, pour les diriger indirectement, vers les laboratoires privés qui se frottent les mains, pour cette manne inespérée qui leur tombe du ciel et renfloue leurs caisses, au détriment d'un citoyen qui ne sait plus à quel saint se vouer.D'après les réponses de spécialistes dans le domaine, on laisserait passer, à la rigueur, des analyses comme le T.S.H, ou du T.3 et T4 (taux d'hormones thyroïdiennes dans le sang) qui nécessitent des équipements onéreux et de pointe, mais aller à l'inexistence de bilans standards comme le manque de réactifs du FNS (formule de numérotation sanguine pour le dénombrement du taux de globules blancs, rouges et plaquettes) et autres formules, glycémies et bilan rénal, alors là, c'est pousser le bouchon un peu fort. Les bribes d'informations récoltées ça et là, auprès d'un personnel paramédical très conscient du problème, rapporteraient que c'est un problème de commande en pharmacie de la tutelle qui en est la cause. Qu'importe les raisons, que se passerait-il, si aujourd'hui même, un patient se présenterait aux urgences, pour une appendicite aigue et que ce cas nécessiterait, après un examen clinique, une confirmation du diagnostic par une formule du F.N.S, dont les réactifs nécessaires à l'automate, demeurent introuvables, auprès de la pharmacie de tutelle ' Un retard d'une journée, précisent les praticiens et la péritonite pourrait envoyer notre malade à une mort certaine. L'urgence est signalée à MM le DSP et le Directeur de l'E.P.SP pour régler cette fâcheuse situation et éviter l'imminente fatalité qui guette ce pauvre citoyen qu'on appelle communément un « patient» dans le domaine médical. PS : d'après certaines rumeurs, lors des prélèvements, on exigerait même, la présentation d'une seringue hypodermique.