Algérie

POLYCLINIQUE EMIR KHALED, ORAN-OUEST L'anesthésiant ferme le service de chirurgie dentaire



Après lesintempestives pénuries de vaccins, certaines structures sanitaires relevantnotamment du secteur sanitaire Ouest vivent, aujourd'hui, une pénuried'anesthésiants utilisés pour les extractions de dents. Hier, et depuis le début de semaine, lesdizaines de malades qui se rendent quotidiennement au service de chirurgiedentaire retournent bredouilles. Selon un chirurgien dentiste, le service estcomplètement à l'arrêt, en raison d'une pénurie de produits anesthésiants etcela risque de durer jusqu'à la fin de la semaine en cours. Rupture de stock ouabsence de politique prévisionnelle ? A ce sujet, les avis divergent car, à encroire le directeur du secteur sanitaire Ouest, cette situation persiste ets'expliquerait par le fait que même la pharmacie centrale des hôpitaux ne disposepas en quantités suffisantes d'anesthésiants d'où des tensions ressentiesnotamment au niveau des services de chirurgie dentaire. En revanche, cettesituation est loin d'être celle du secteur sanitaire Est où, selon unresponsable d'une polyclinique, ce service fonctionne le plus normalement dumonde et les anesthésiants sont disponibles. De ces deux avis diamétralementopposés, il est permis de déduire qu'il ne s'agit nullement de disponibilité duproduit car, dans le cas contraire, comment expliquerait-on que les cabinetsdentaires privés fonctionnent régulièrement. Le responsable du secteur enquestion dira que les privés peuvent se permettre de s'approvisionner chez lesimportateurs privés, alors que les secteurs sanitaires sont astreints à la seulePCH. A ce niveau, il est à rappeler que cette contrainte a été levée depuisplus d'une année et que le secteur public de Santé qui dispose d'une autonomiefinancière peut diversifier ses fournisseurs. Certains milieux avancent que leconsidérable écart en matière des prix pratiqués entre le public et le privéest une autre raison, étant donné que les dentistes privés encaissent 300,voire 400 DA pour une simple extraction de dent contre 50 DA dans lesstructures publiques. Cette approche est vue par certains avertis comme uneéchappatoire et que les structures publiques disposent de budgets colossaux, aupoint où on les surnomme des «budgétivores». La non maîtrise de la demande enest finalement l'explication la plus plausible.


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