Algérie

Polyclinique de la cité Boumerzoug à Constantine Une infirmière agressée



Il était 8h30, dimanche dernier, quand une jeune technicienne de la santé, nouvellement installée dans ses fonctions à la polyclinique sise à la cité Boumerzoug, à Constantine, fut interpellée par un jeune homme, la trentaine, qui demandait à être orienté vers le service où sa supposée fiancée se faisait soigner. S'excusant de ne pouvoir le renseigner parce qu'elle ignorait tout de la patiente, notre infirmière enfile sa blouse blanche et s'apprête à rejoindre son poste où l'attendaient des malades.
Contre toute attente et devant une assistance médusée, le jeune homme, dans un état second, sortit de sa poche un couteau à cran d'arrêt et taillade le visage de la jeune femme, lui occasionnant des plaies profondes.
Dans un réflexe de défense, elle sera atteinte aux bras. Un collègue accourt, se saisit d'une chaise et tente d'arrêter le fou furieux. Celui-ci retire d'une autre poche une hache et assène un coup au jeune homme en plein visage, avant de prendre la fuite dans le dédale de ruelles du quartier populeux de Boumerzoug. Le forcené sera appréhendé, quelques heures plus tard, par les services de sécurité au domicile de ses parents, à la cité Daksi. Présenté devant le procureur de la République près le tribunal de Ziadia, le mis en cause niera tout en bloc mais reconnaîtra néanmoins s'être présenté à la polyclinique ce jour-là. 'Je suis venu voir ma fiancée qui, après une liaison de 5 mois, m'a laissé tomber.' Et de poursuivre : 'Je suis venu avec l'intention de mettre fin à ses jours et me rendre à la police.' Les victimes qui ont déposé plainte auprès des services compétents s'en tireront avec des blessures au visage et aux bras qui auront nécessité plusieurs points de suture et un arrêt de travail de 45 jours délivré par le médecin légiste du CHU de Constantine.
De l'aveu même du frère de l'agresseur, ce dernier n'en est pas à son premier méfait.
DJAMEL T.


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