Divers métiers investissent les quartiers censés être résidentiels, et l’on imagine aisément les retombées.
A Bordj Bou Arréridj, toutes les nuisances sonores se conjuguent pour compliquer la vie du citoyen. Les tapages, aussi bien diurnes que nocturnes, n’ont jamais donné matière à réflexion à ceux qui ont en charge la gestion de la chose publique.
Malgré les nombreux plans d’aménagement urbains et l’extension de la ville, aucun changement ne pointe encore à l’horizon en ce qui concerne toutes ces atteintes qui ne cessent de prendre de l’ampleur.
Ainsi, la capitale des Bibans n’est plus celle des quartiers résidentiels où les habitants vivaient paisiblement dans un environnement sain.
C’est la raison pour laquelle, ça et là, à travers la ville, les tracasseries de tout ordre ne cessent d’inquiéter les habitants qui n’aspirent qu’à vivre en paix.
Dans n’importe quel quartier ou cité de la ville, les tapages prennent une telle envergure, au point de devenir une source de bagarres entre citoyens.
«Dans mon quartier, 12 Hectares, entre un garage et un garage, il y a un garage», dira un jeune étudiant.
Et d’ajouter : «Toutes les activités du monde y sont exercées : menuiserie, mécanique, tôlerie, soudure, électricité-auto, tournage, couture, lavage-graissage, réparation de pompes hydrauliques et électriques, plâtrerie, plomberie, commerce informel, transport clandestin, colportage d’eau.
Il y a aussi les chantiers perpétuels, les deux-roues, les camions qui évitent le centre- ville, l’élevage de bétail, surtout ovin, dans des garages, etc.
Comment voulez-vous qu’un bébé, un malade ou une personne âgée, puisse se reposer au milieu de tous les vacarmes caractérisant les quartiers.»
Généralement, ces occupations n’ont ni horaire fixe ni jour de repos ; elles sont presque opérationnelles en permanence.
La nuit, d’autres tapages apparaissent, ils ont pour origine l’ivresse, les veillées musicales, la circulation de motos et les aboiements de chiens. Ces derniers s’en prennent aux poubelles et aux passants.
Pourtant, dans les années précédentes, la ville de Bordj Bou Arréridj avait créé une zone d’activité pour bon nombre d’artisans auxquels des lots de terrain ont été attribués en priorité, mais rien n’a changé. Ces lots ont été revendus ou sont encore inexploités.
Le bruit reste, à Bordj Bou Arréridj, la première source de nuisances vécues par la population citadine. Pour plus d’un Bordjien sur deux, le bruit représente une réelle pollution qui dégrade la qualité de vie et peut avoir de graves conséquences sur la santé (troubles du sommeil, maladies cardio-vasculaires, etc.)
Adlène B.
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Posté Le : 15/11/2011
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Adlène B.
Source : El Watan.com du mardi 15 novembre 2011