Pollution par les tessons et débris de verre
Après les vidanges de véhicules qui se réalisent en tout lieu et même en pleine nature par l’absence d’une politique de récupération incitative, de sensibilisation soutenue ou de sanctions sur les méfaits de tels actes.
Actuellement, un autre phénomène nouveau apparaît et prend de l’ampleur par endroit sur le territoire national. En effet, les bouteilles de boissons de bière surtout, abandonnées par des consommateurs sans vergogne, sur tout lieu de consommation en milieu urbain ou en ras campagne ou carrément balancées de leurs véhicules le long des axes routiers, sont carrément cassées en mille morceaux par des jeunes oisifs.
Cette situation, si elle n’est pas prise sérieusement par les pouvoirs publics, ne fera qu’ engendrer une forte pollution des sols qu’ils soient agricoles, terrains forestiers, accotements de route, aires de jeux… et très préjudiciable sur le devenir de tels sites. Car, réellement, il sera très difficile par la suite d’assainir ce type de terrain contaminé par le verre.
Même la récupération de cet emballage perdu, n’est pas encore très attractive comme le plastique à titre de comparaison. Si c’était le cas, le phénomène en question serait atténué. Donc, faute de débouché mercantile, les jeunes sans occupation saine, se défoulent à casser à tort et à travers les bouteilles qu’ils rencontrent sur leur passage ou qu’ils aillent chercher pour s’amuser et se défouler pour un moment.
Pourtant, le verre est une matière noble au même titre que l’huile usagée, qui malheureusement, n’est pas aussi, suffisamment rentabilisée et qui pollue également les sols et le circuit de l’eau (cours d’eau, oueds, barrages, nappes phréatiques…).
Le citoyen est interpellé pour plus de civisme par un comportement responsable. Car, nul n’a le droit d’abandonner ou de déverser en tout lieu du territoire tout objet ou déchet liquide ou solide, en dehors des endroits prévus à cet effet.
Les industriels sont aussi responsables pour une prise en charge des contenants en verre, qui constituent une source de pollution très contraignante. Aussi, il est possible de réfléchir au rétablissement du système de consigne des bouteilles pour tous les emballages en verre avec également un circuit de récupération pour les bouteilles cassées ou déclassées.
En espérant que les services concernés prennent en urgence ce dossier en main, pour arrêter cette pollution d’un genre nouveau, qui n’est spécifique que pour certains pays et qu’il est facile de résoudre par une simple valorisation de ce déchet devenu dangereux aux mains de jeunes insoucieux ainsi que les canettes en aluminium qui enlaidissent nos espaces naturels…
Durant un séjour à Tikjda du 21 au 24 octobre 2009 dans le cadre d’une exploration de spéléologie dans le massif du Djurdjura, j’ai eu à observer sur la route de Haizer menant au parc national et même au niveau de ce dernier, un spectacle ahurissant concernant l’abondance de bouteilles de verre jonchant les abords de la voie de circulation, dont une grande partie cassée.
A cet effet, j’ai tenu à témoigner de cet état de fait pour justifier amplement l’objet de mon article qui a été inséré auparavant dans d'autres communes d'Algérie (Constantine, Oran, Annaba...), devant ce nouveau phénomène de dégradation de nos sites naturels, qui les déprécient gravement.
Pour terminer, on espère que les Collectivités locales prennent des mesures énergiques pour freiner cette négligence des citoyens, inconscients de leur acte destructeur.
Réactualisé à Constantine le 25 octobre 2009
Par Abdelouahab Karaali
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Posté Le : 25/10/2009
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : KARAALI Abdelouahab
Source : djebel-ZOUAOUI-Qacentina.blog4ever.com