Pollution marine : activer la mise en place du haut conseil de la mer (recommandations)

Les participants au séminaire international sur les risques majeurs de la pollution marine accidentelle ont appelé, mardi à Oran, au terme de leurs travaux à activer la mise en place du haut conseil de la mer.
Cette rencontre d'une journée, organisée au Centre des conventions "Mohamed Benahmed" à l'initiative du ministère de l'Aménagement du territoire, de l'environnement et de la ville, a été sanctionnée par une série de recommandations, notamment celle relative à la nécessité d'activer la mise en place du haut conseil de la mer afin de "définir la politique maritime nationale intégrée".
Les participants au séminaire ont également appelé à engager une réflexion pour la délimitation de la "zone économique exclusive" (ZEE) en vue d'une meilleure protection de la mer Méditerranée contre la pollution et une exploitation durable de ses ressources, ainsi que l'exercice effectif des responsabilités et obligations sur cette zone.
Il a également été appelé à améliorer la coopération et les échanges scientifiques, notamment pour l'élaboration des cartes de sensibilité et de vulnérabilité des zones côtières et l'évaluation des risques à travers des modèles de prédiction de dérive des nappes.
Les participants ont abordé lors de ce séminaire, qui a regroupé des experts et des représentants de divers organismes nationaux impliqués dans le comité "TELBAHR", le Commandement des forces navales algériennes et de l'initiative 5+5 défense, un nombre de questions liées à la pollution marine accidentelle.
La problématique de l'indemnisation des dommages et les voies de recours aux instances internationales pour les obtenir par les pays dont les côtes font l'objet de fuites de produits pétroliers a été également débattue.
Cette rencontre sera suivie mercredi par un exercice de simulation au bassin du port d'Arzew à l'est d'Oran pour évaluer les capacités algériennes en matière de lutte contre la pollution marine.