La promenade à la cité des Mimosas qui n'existe plus, s'accompagne en permanence au point de vue de la pollution de l'environnement, avec des milliers de sacs en plastique, gisant partout, à travers son oued d'Ain Sefra , ses jardins où rien ne pousse sauf du plastique de toutes les couleurs, et ses places publiques noyées par les sachets en plastiques de toutes capacités sur les rares arbres qui restent en guise de fruits !L'invasion de cette espèce indestructible à laquelle tous les ouvriers du nettoiement et des chantiers de « Algérie Blanche » ne semblent point parvenir à mettre fin à son règne, et pour cause, l'incivisme de certains citoyens qui n'hésitent pas à jeter des sachets une fois utilisés, comme bon leur semble et sans prendre la moindre précaution. Puis, il y a le vent qui les emporte pour les ?'semer'' à travers toute la ville. Pour ceux qui ne le savent pas encore, ces sacs sont très nocifs pour la nature, car ces derniers sont constitués majoritairement de polyéthylène ou plus rarement de PP (polypropylène) ou de PVC (polyvinyle chlorure) et malheureusement ces matières premières dérivent à 100% des produits pétroliers et ne sont point biodégradables. Un sachet nécessite moins d'une seconde pour se fabriquer, restera en moyenne 15 minutes entre vos mains mais mettra près plus de 400 ans pour disparaître dans la nature. D'après des statistiques recueillies, l'Algérie utilise six (6) milliards de sacs en plastique par an qui représentent un taux de 1,5% de l'ensemble des déchets ménagers en Algérie, mais malheureusement ces sachets en plastiques ne sont point évacués vers les décharges publiques, ils préfèrent squatter en ville en enlaidissant davantage ses rues déjà salies par d'autres déchets, ses squares où dorment encore des bouteilles et des canettes de bière d'une soirée magnifiquement « arrosée ». Finalement, Mostaganem paraît produire du plastique d'un coin de rue à l'autre et en attendant qu'une solution de substitution à ces sacs en plastique, ne vienne mettre fin à cette invasion gigantesque qui menace sérieusement d'engloutir un jour la ville et son environnement déjà noir. Un peu de civisme ne ferait de mal à personne et surtout pas aux élus qui ne pensent qu'à embellir une ville avec du béton imprimé et des palmiers, une cité si jolie autrefois qui sollicite depuis le temps une toilette digne du nom et où le plastique ne poussera plus !
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Posté Le : 22/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L Ammar
Source : www.reflexiondz.net