Une exhortation à l’adhésion dans les rangs du parti mue par l’échéance électorale de 2012. La révolution, «on la fera avec les jeunes», dira-t-il. Explicitant une autre conception de la mission et de l’esprit qui doit animer l’élu. Les deux centrés sur «la valorisation de l’homme», si l’objectif est de construire une nation dont les maîtres-mots sont «justice et équité». En cela, le président du FNA n’a pas été tendre dans sa critique à l’endroit de toute la classe politique. Il renvoie dos à dos pouvoir et opposition, pour qui il reproche une pratique politique où est «exclue» la volonté du peuple. L’élu «oubliant que c’est le peuple qui l’a élu» laisserait sans mégarde l’administration se substituer à cette légitimité populaire.
Disqualifiant entre autres l’intrusion déterminante de l’argent dans la course aux postes politiques, le premier responsable du FNA prône une rupture qui ne peut se faire en dehors du «combat des jeunes». Si l’essentiel de l’exercice politique investissait dans le potentiel jeunesse, «on ne serait pas à un premier, un deuxième et un troisième mandat».
Les élus du FNA n’échappent pas à l’esprit de ce discours, à qui M. Moussa Touati demande de ne pas calquer sur ceux qui louvoient pour «une part du gâteau» mais militer pour construire «une Algérie pour tous les algériens». Il recommande à ses fidèles de fermer la porte aux «opportunistes», fustigeant alors les élus issus de son parti et qui ont rejoint d’autres formations politiques, oubliant que les électeurs qui les avaient intronisés «avaient donné leurs voix au FNA».
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Posté Le : 14/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rachid Oussada
Source : www.elwatan.com