Ils n'ont pas la langue dans leur poche. A chaque fois qu'il la sorte, ils jettent le pavé dans la mare. Polémistes dans le sang, ils n'ont que ça à faire d'autant qu'ils ne manquent pas d'occasions dans un football truffé d'événements extravagants, voire loufoques.Des occasions saisies au vol pour en faire une polémique comme ces présidents de certains clubs, pas du tout cotés sur le marché, qui sortent l'artillerie lourde pour tirer sur tout ce qui bouge. Le plus étrange, c'est que ces énergumènes au passé douteux, au présent opaque et dont la virginité est écorchée, ont pignon sur rue. Qui plus est, ils sont souvent sollicités par les médias, notamment sportifs, pour donner libre cours à leur fantasme et assouvir leur soif de notoriété. L'incartade de Bitam, cet arbitre international qui a brisé un tabou et qui certainement sera définitivement mis au placard, a été une aubaine pour ces polémistes pour jeter l'huile sur le feu. Si le monde de l'arbitrage est ce qu'il est, ces énergumènes ne sont ni blancs comme neige ni exempts de reproches. En réalité, eux-mêmes ont, à un moment ou à un autre, mis la main à la poche pour soudoyer des arbitres. Et ils sont connus, notoirement même. Et ils reviennent aujourd'hui se refaire une virginité sur le dos de cet arbitre ayant exprimé à sa manière son ras-le-bol. Ce n'est pas la peine de citer des noms, mais certains présidents, toujours en activité, feraient mieux de mettre leur langue dans la poche au risque de voir cette histoire de corruption dans le monde de l'arbitrage leur éclater au visage. Bitam et bien d'autres arbitres ne sont en réalité que des victimes de ces présidents, toujours sur le qui-vive pour enfoncer le clou alors qu'ils devraient se regarder dans un miroir, qui reflétera des visages aussi hideux que cette corruption qui empoisonne le football algérien. Car, en vérité, les arbitres ne sont que les derniers maillons de la chaîne.
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Posté Le : 30/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R S
Source : www.lnr-dz.com