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Polémiques et tirs croisés A moins de quinze jours du début de la campagne électorale



Polémiques et tirs croisés                                    A moins de quinze jours du début de la campagne électorale
A une dizaine de jours du coup d'envoi officiel de la campagne électorale, la scène politique connaît déjà une importante effervescence. Et tout indique que cette ébullition ira crescendo au fur et à mesure que se rapproche le jour «J».
A une dizaine de jours du coup d'envoi officiel de la campagne électorale, la scène politique connaît déjà une importante effervescence. Et tout indique que cette ébullition ira crescendo au fur et à mesure que se rapproche le jour «J».
En effet, les formations politiques en lice pour les élections législatives du 10 mai prochain n'ont pas attendu le dimanche 15 avril - date officielle pour le début de la campagne électorale - pour se lancer déjà dans la bataille électorale. Car la pré-campagne électorale bat aussi son plein comme l'atteste si bien la montée au créneau des partis politiques qui multiplient les sorties sur le terrain ainsi que les déclarations fracassantes, pour certains d'entre eux à tout le moins. Et dans cet exercice, dont le but évident est de mobiliser et chauffer les troupes, les attaques des uns contre les positions des autres font d'ores et déjà les choux gras de la presse nationale.
En plus de ces polémiques qui commencent à fleurir dans les colonnes de la presse nationale, des partis n'ont pas aussi épargné l'administration, plus particulièrement, dans ce cas précis, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Vingt partis politiques viennent en effet de faire montre de leurs grandissantes inquiétudes s'agissant des risques qui pourraient entacher la régularité et la transparence des élections législatives.
Dans le communiqué rendu public, avant-hier en fin d'après-midi, ces partis politiques ont interpellé le ministère de l'Intérieur sur de nombreuses questions et ce, en manifestant ouvertement leur scepticisme mais aussi leur ferme soutien à la commission nationale de surveillance des élections législatives (CNSEL) qui mène, depuis des semaines, une véritable «guerre de tranchées» avec le département ministériel de Dahou Ould Kablia.
«Nous, les présidents et les secrétaires généraux des partis, signataires de cet appel, exigeons du gouvernement qu'il prenne en charge les revendications légitimes de la CNSEL qui visent à la tenue d'une élection propre et libre», note ce communiqué paraphé par, entre autres, le MSP, le FJD, le FC, le PJL, le PNSD et le PT. Le FLN et le RND ont fait faux bond alors que les observateurs ont relevé l'absence du FFS. Les signataires de ce document ont donc mis en avant les trois questions qui ont le plus suscité la polémique entre la CNSEL et le ministère et à propos desquelles les partis politiques n'ont eu de cesse de solliciter le ministère de l'Intérieur afin qu'il prenne les mesures nécessaires en vue d'assurer la transparence du scrutin législatif . Il s'agit ainsi de l'inscription en bloc des militaires sur les listes électorales après l'expiration du délai légal fixé par la loi, du bulletin unique et du mécanisme d'application du dispositif relatif à la représentation de la femme sur les listes de candidatures. La CNSEL a, de son côté, fustigé un haut fonctionnaire du ministère de l'Intérieur en jurant par tous les saints qu'elle n'aura plus à traiter avec lui. Ces «échauffourées» sont certainement le parfait prélude de l'intensité qui va caractériser la campagne électorale.
Et d'ailleurs, bien avant le début de cette dernière, les tirs croisés commencent à fuser un peu partout et les différents protagonistes ne se font pas de cadeaux. Le président du Front de la justice et du développement, Abdallah Djaballah, n'hésite pas à tirer à boulets rouges sur le MSP en particulier et la coalition verte en général, mais Bouguerra Soltani le lui rend bien, il faut le dire. Le président du MSP voue même aux gémonies le FLN alors que Louisa Hanoune, la secrétaire général du Parti des travailleurs, continue de mener campagne contre les partis islamistes au même titre que Amara Benyounès, président du Mouvement populaire algérien .
En effet, les formations politiques en lice pour les élections législatives du 10 mai prochain n'ont pas attendu le dimanche 15 avril - date officielle pour le début de la campagne électorale - pour se lancer déjà dans la bataille électorale. Car la pré-campagne électorale bat aussi son plein comme l'atteste si bien la montée au créneau des partis politiques qui multiplient les sorties sur le terrain ainsi que les déclarations fracassantes, pour certains d'entre eux à tout le moins. Et dans cet exercice, dont le but évident est de mobiliser et chauffer les troupes, les attaques des uns contre les positions des autres font d'ores et déjà les choux gras de la presse nationale.
En plus de ces polémiques qui commencent à fleurir dans les colonnes de la presse nationale, des partis n'ont pas aussi épargné l'administration, plus particulièrement, dans ce cas précis, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Vingt partis politiques viennent en effet de faire montre de leurs grandissantes inquiétudes s'agissant des risques qui pourraient entacher la régularité et la transparence des élections législatives.
Dans le communiqué rendu public, avant-hier en fin d'après-midi, ces partis politiques ont interpellé le ministère de l'Intérieur sur de nombreuses questions et ce, en manifestant ouvertement leur scepticisme mais aussi leur ferme soutien à la commission nationale de surveillance des élections législatives (CNSEL) qui mène, depuis des semaines, une véritable «guerre de tranchées» avec le département ministériel de Dahou Ould Kablia.
«Nous, les présidents et les secrétaires généraux des partis, signataires de cet appel, exigeons du gouvernement qu'il prenne en charge les revendications légitimes de la CNSEL qui visent à la tenue d'une élection propre et libre», note ce communiqué paraphé par, entre autres, le MSP, le FJD, le FC, le PJL, le PNSD et le PT. Le FLN et le RND ont fait faux bond alors que les observateurs ont relevé l'absence du FFS. Les signataires de ce document ont donc mis en avant les trois questions qui ont le plus suscité la polémique entre la CNSEL et le ministère et à propos desquelles les partis politiques n'ont eu de cesse de solliciter le ministère de l'Intérieur afin qu'il prenne les mesures nécessaires en vue d'assurer la transparence du scrutin législatif . Il s'agit ainsi de l'inscription en bloc des militaires sur les listes électorales après l'expiration du délai légal fixé par la loi, du bulletin unique et du mécanisme d'application du dispositif relatif à la représentation de la femme sur les listes de candidatures. La CNSEL a, de son côté, fustigé un haut fonctionnaire du ministère de l'Intérieur en jurant par tous les saints qu'elle n'aura plus à traiter avec lui. Ces «échauffourées» sont certainement le parfait prélude de l'intensité qui va caractériser la campagne électorale.
Et d'ailleurs, bien avant le début de cette dernière, les tirs croisés commencent à fuser un peu partout et les différents protagonistes ne se font pas de cadeaux. Le président du Front de la justice et du développement, Abdallah Djaballah, n'hésite pas à tirer à boulets rouges sur le MSP en particulier et la coalition verte en général, mais Bouguerra Soltani le lui rend bien, il faut le dire. Le président du MSP voue même aux gémonies le FLN alors que Louisa Hanoune, la secrétaire général du Parti des travailleurs, continue de mener campagne contre les partis islamistes au même titre que Amara Benyounès, président du Mouvement populaire algérien .


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