Algérie

Polémique sur les taximètres



Les représentants du syndicat national des taxieurs de la wilaya de Constantine, qui active sous la bannière de l'UGTA, disent rencontrer des difficultés avec la direction des Transports.

Selon eux, «les droits des taxieurs sont souvent l'objet de dépassements de la part de la direction des Transports».

Ainsi, est-il précisé, «le premier responsable de cette direction refuse de nous recevoir ou d'écouter nos doléances, arguant qu'il a d'autres occupations importantes». Et d'ajouter que ce responsable leur propose de «lui faire parvenir leurs préoccupations par voie postale et sous pli recommandé». Selon les membres du syndicat, «la réglementation en vigueur n'a jamais été appliquée pour les 1.096 taxis individuels circulant dans la ville de Constantine. Ces taxis pourtant équipés d'un taximètre fonctionnent au même titre que les taxis collectifs urbains, ce qui ne doit pas être le cas. Nous souhaitons qu'ils soient différenciés des ?'collectifs', pour permettre au citoyen d'avoir à sa disposition un taxi personnel. Faute de directives précises de la direction des Transports, tout le monde travaille en collectif.»

Et d'évoquer ensuite la non-utilisation des compteurs. «Ils sont pourtant fonctionnels et rien n'interdit leur utilisation», insistent nos interlocuteurs.

Contacté par nos soins, le directeur des Transports de la wilaya de Constantine est formel en ce qui concerne la gestion du dossier des taxis de la ville. Pour lui, «ce syndicat siège dans les différentes commissions et est reçu en fonction du calendrier, au même titre que les autres syndicats de la wilaya, et les PV font foi. Par contre, ce syndicat est absent sur le terrain. Il n'est pas représentatif, alors qu'il se doit de veiller entre autres, à la propreté du taxi, à la discipline sur le terrain, etc. pour améliorer les conditions exigées de la corporation».

En ce qui concerne les taximètres, le même responsable précise que «c'est la commission technique des transports qui a opté pour maintenir l'application des prix forfaitaires des courses. Les conditions actuelles de la circulation de la ville avec ses innombrables embouteillages n'arrangent pas le citoyen. Les longs stationnements au cours de ces embouteillages font tourner les compteurs au détriment du client. Alors autant garder le forfaitaire pour préserver le pouvoir d'achat, car compte tenu de ces problèmes, la course actuellement fixée à 100 dinars risque de coûter trois fois plus cher», a conclu le directeur des Transports de la wilaya de Constantine.






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