Algérie

Polémique de la semaine



Polémique de la semaine
Salim Medjahed, connu par Salim Alek, a, encore une fois, raté une occasion de se taire. Sur facebook, ce «comédien», connu par ses blagues racontées avec un fort accent tlemcenien, s'est curieusement réjoui de l'arrêt de l'émission «Ness Stah» que diffusait la chaîne privée KBC. «Urgent, je vous annonce l'arrestation des moutons de Jornane El Gosto par les gendarmes. Cela me rappelle la chanson Jadarmia mourak. Zaama, vous êtes des hommes.Qu'est-ce qui vous a pris de parler des ministres et des présidents ' Un mouton restera toujours un mouton. Chah !» a-t-il dit dans une vidéo postée sur facebook. «Jornane El Gosto» était l'ancien titre de l'émission de l'équipe de Abdelkader Djeriou. Fortement critiqué sur les réseaux sociaux et par la presse, Salim Allek répond par une autre vidéo usant du même ton arrogant et hautain : «J'ai baissé mon niveau en parlant de Jornane El Gosto !» Il menace de déposer plainte contre Mohamed Khassani, l'un des comédiens de «Ness stah», qui l'aurait insulté par SMS.Sur facebook, Salim Alek, qui présente «El Manchar», une émission de mauvaise qualité sur Echourouk TV, une pâle copie d'«El Fhama» que diffusait l'ENTV, a été traité de «chiat» (brosseur), de faux artiste, de «porteur d'eau», de jaloux? «Les comédiens de «Ness stah» sont courageux, osent dire des choses contrairement à toi», a écrit un internaute. «Je ne savais pas que ton niveau était aussi bas», a repris un autre.Les facebookers ont été unanimes à relever que les artistes doivent être solidaires entre eux dans les moments pénibles et défendre les libertés dans toutes les circonstances. Salim Medjahed, qui ne sait toujours pas s'il est un comédien de colonies de vacances ou un animateur de fêtes foraines, peine à s'imposer sur la scène artistique malgré les plateaux de télé qui lui sont ouverts en permanence. Il tente de faire dans des sketches à deux sous pour rester en course.Après l'arrêt de l'émission «El Fhama» de Badi Sahraoui, il a tenté de voler de ses propres ailes sans s'éloigner du sol. Dans l'affaire «Ness stah», il s'est mis les pieds dans la boue. Attaqué de toutes parts, il a annulé, mercredi soir, un spectacle à la maison de la culture de Bordj Bou Arréridj. Les artistes et le public, solidaires de l'équipe de «Ness stah», l'attendaient de pied ferme. Quand on sème le vent?


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