Polémique autour d'un ralentisseur

Remise sur le tapis à plusieurs reprises, la question du ralentisseur qui leur empoisonne la vie, les habitants de la cité Amar Bekakchi où résident des fonctionnaires de l'Etat, profitent de la visite du président de la République pour l'interpeller.
«Depuis le 15 septembre 2009 (soit 32 mois) nous n'avons eu de cesse d'essayer de nous faire entendre auprès du wali, des élus et parties concernées par le drame que nous vivons à cause du maudit ralentisseur placé au mépris de toutes les réglementations et lois de la République sur le périphérique sud de la ville de Sétif. Cet obstacle envenime la vie des riverains qui souffrent le martyre devant le silence et le mépris des autorités locales. Quatre articles du journal El Watan ont rapporté cet état de fait.
Ces responsables qui ont tant méprisé les petites gens, ont subitement changé d'humeur et de cap à l'annonce de la visite de Son Excellence le président de la République à Sétif, car dans la journée du 6 mai 2012 cet obstacle qui a fait couler beaucoup d'encre et suscité des commentaires acerbes à l'encontre du wali, du maire et des autres parties a, comme par magie, été rasé », dira un groupe de citoyens qui s'est approché de nos bureaux pour lancer un SOS au premier magistrat du pays.
«Nous profitons d'une telle opportunité pour faire parvenir un appel à son Excellence afin que cet obstacle sauvage ne soit plus remis en place du moment qu'il nous rend malades qu'il est plus nocif à la tranquillité et la sécurité des citoyens. Et au cas où l'on venait à le remettre après le passage de monsieur le Président, que les normes de son installation soient au moins conformes aux textes et lois y afférents», précisent nos interlocuteurs dans l'attente.