L'association des souscripteurs du pôle urbain Ahmed Zabana s'apprête à déposer une plainte contre Gest Immo, filiale de l'Agence d'amélioration et de développement du logement (AADL), pour «défaillance dans la gestion immobilière des nouvelles cités location-vente», a-t-on appris des souscripteurs qui exigent la «suppression de toutes les charges mensuelles abusives».Les nouveaux bénéficiaires du programme AADL 2 vont mandater un avocat pour ester en justice la filiale de cette agence. Un huissier de justice est chargé de relever tous les «manquements dans la gestion immobilière dans le pôle urbain Ahmed Zabana». Des délégués des concernés ont rencontré à plusieurs reprises des responsables de la gestion immobilière à l'agence pour dénoncer «les graves défaillances», mais, selon les concernés, «les réclamations des souscripteurs sont restées sans suite et aucune amélioration dans la gestion n'est constatée». Les locataires-acquéreurs vont cotiser pour payer les frais d'un avocat. Des locataires-acquéreurs des cités location-vente à Aïn El Beïda avaient déjà obtenu gain de cause devant la justice suite à une plainte contre l'agence, rappelle-t-on. C'est après une longue bataille juridique menée depuis plusieurs mois par des coacquéreurs du site 1 de la cité 2.500 logements location-vente d'Aïn El Beïda du programme AADL 2 pour la suppression des charges mensuelles que la chambre foncière près la Cour d'Oran avait décidé en décembre dernier le maintien définitif du jugement en faveur du collectif des plaignants. La justice avait tranché pour l'annulation définitive des charges mensuelles après le constat des défaillances dans la gestion immobilière. Les coacquéreurs avaient, en effet, déposé un procès-verbal de constat d'huissier de justice des «manquements dans la gestion immobilière en particulier dans les cités AADL 2 à Aïn El Beïda».
Ce jugement définitif du comité de quartier de cette cité location-vente, qualifié comme une «victoire symbolique contre cette agence», a incité les coacquéreurs des cités location-vente du pôle urbain Ahmed Zabana à ester l'agence en justice pour exiger l'annulation des charges mensuelles estimées à près de 3.000 dinars. Les bénéficiaires du programme AADL 2 ne cessent de dénoncer les graves défaillances dans la gestion immobilière des cités. La justice a été ainsi destinataire, à travers le territoire national, de dizaines de plaintes de la part des bénéficiaires de ce programme qui exigent la suppression définitive des charges « abusives ». Les tribunaux ont prononcé, au total, 17 jugements de première instance et huit autres décisions pour l'annulation des charges mensuelles. Selon les coacquéreurs, les nouvelles cités AADL 2 attribuées à travers le territoire national manquent cruellement de toutes les commodités (commerces, terrains de jeu…) et l'entretien des parties communes, telles les cages d'escalier et les halls d'entrée, est « défaillant ». Les bénéficiaires du programme AADL 2 ont été relogés dans des cités-dortoirs dénudées de tous les équipements publics d'accompagnement.
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Posté Le : 12/10/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S M
Source : www.lequotidien-oran.com