Intervenue en 2002, la réhabilitation du pôle culturel d'El Arsa ' comprenant le mausolée du Bey Bouchelagham, l'ancienne poudrière transformée en maison des artisans ainsi que le fort de l'Est ', des malfaçons apparaissent, obligeant à des replâtrages douteux.
On apprendra que l'opération, qui aurait coûté quelque 8 milliards de cts, n'aurait pas respecté les matériaux de l'époque. Ce qui défigurera totalement les bâtiments, comme l'ancien fort de défense transformé, dans la foulée des travaux, en un musée. Ici, les travaux auront entièrement défiguré les murs extérieurs en les recouvrant d'une couche de ciment de très mauvais goût. Les meurtrières auront subi des dommages irréparables, le dallage refait avec des carreaux en terre cuite de bas de gamme et de la pierre dénotent complètement avec les rares colonnes maintenues en l'état.Actuellement, c'est la peinture toute récente qui part en lambeaux, alors que l'artisan n'a pas encore procédé à l'enlèvement des détritus. Sans eau et sans électricité, et ce, depuis plusieurs années, le musée fait de la peine à voir. Il y a bien une enveloppe qui aurait été dégagée par l'APW pour sauver les apparences, mais l'état des lieux ne prête pas à l'optimisme. Selon un spécialiste des monuments anciens, pour retrouver son authenticité et ses couleurs et matériaux d'origine, le site nécessitera une opération de grande envergure et l'intervention de véritables artisans spécialisés dans ce genre de travaux. Pour l'instant, il reste une lourde ardoise auprès de Sonelgaz qui s'élève à plus de 50 millions de cts.
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Posté Le : 13/01/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Y. A.
Source : www.elwatan.com