La société algérienne, ses acteurs économiques, son marché et ses frontières, ont commencé à vivre une nouvelle ère faite de libéralisation et de libération des initiatives et des volontés, depuis seulement 1990.
Les objectifs fixés à cette libéralisation, sont tout d'abord et à court et moyen terme, des objectifs économiques et financiers, visant à "booster" les investissements directs étrangers (I.D.E.) et à dynamiser une économie nationale moribonde, maintenue à flots uniquement par les ressources que permet de dégager le secteur des hydrocarbures, à travers l'exportation de la presque totalité de sa production.
Cependant, la dynamique de croissance attendue et espérée de la libéralisation s'est transformée en une stagnation du système productif, et en un attrait inégalé pour les activités de service, et en particulier un essor sans précédent des activités commerciales, distribuant dans le pays les marchandises produites à l'étranger.
L'usage des outils modernes de l'information, des T.I.C. essentiellement, confère aux activités de service et aux activités commerciales des atouts de plus en plus difficiles à égaler par les activités de production de valeurs matérielles.
Comment se manifestent et s'amplifient ces ruptures dans le champ de l'économie algérienne ?
Quelles sont leurs conséquences en matière de polarisation sociale ?
Ce travail est une tentative de clarification de l'ensemble de ces questions déterminantes.
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Posté Le : 19/11/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Khaoua Nadji - Benosmane Mahfoud
Source : les cahiers du mecas Volume 3, Numéro 1, Pages 120-126