Algérie

Points noirs et sections difficiles


Points noirs et sections difficiles
Des efforts méritoires ponctués par des programmes ambitieux ont été consentis en direction de ce secteur entre l'année 2005 et 2008. Qualifiées, par dérision, il y a à pein e quelques années de véritable passoire, les routes de Mila se mettent peu à peu au diapason. Le réseau routier de la wilaya de Mila, qui comptait il n'y a pas longtemps près d'une vingtaine de points noirs, a bénéficié d'importantes opérations d'aménagement et de restauration de plusieurs itinéraires. Des efforts méritoires ponctués par des programmes ambitieux ont été consentis en direction de ce secteur entre l'année 2005 et 2008. Mais, force est de reconnaître que ledit réseau routier reste parsemé en différents points de tronçons dangereux à la source d'accidents aussi spectaculaires que mortels. Il s'agit notamment de la section difficile de la RN5 entre Chelghoum Laïd et Tadjenanet sur 20 km, surtout en son point noir dénommé « le cinquantième kilomètre », à la sortie est de la ville. Le virage dangereux au lieudit ferme Karir, entre le PK360 à 365 (en allant vers Sétif) en est un second point noir sur le parcours de la RN5. La RN5A (section à l'intérieur de la wilaya de Constantine), reliant Oued Athmanéa à la jonction de la RN79 desservant Constantine- Ferdjioua via Mila, recèle également un point noir sous forme d'un virage en épingle à cheveux, précisément au PK 1+500, qui demande à être rectifié. La section difficile de hammam Béni Haroun (sur près de 4km) constitue, elle aussi, un véritable casse-tête d'autant plus que le trafic routier sur cet axe, surtout durant la période estivale, est extrêmement intense : Bouchons de part et d'autre de la RN27, étranglement de la route, fluidité de la circulation nulle et glissements de terrain dus à des éboulements de remblais au PK55.Le contournement du complexe hydraulique, via le tracé de l'évitement nord de Grarem d'une distance de 20 km, devra permettre un délestage de la RN27 au grand bonheur des usagers. Au chapitre des glissements majeurs qui n'ont pas trouvé d'étude fiable, l'on peut citer la RN100 entre Ferdjioua et Bouhatem au niveau du PK8 (études et traitement en cours), tout comme le col de Fedoulès sur la RN105 exactement au PK8, entre la commune de Tassala Lemtaï et la limite de la wilaya de Jijel. Les routes de Mila, à plus forte raison, les routes nationales (RN) et les chemins de wilaya (CW), en grande partie à l'origine de beaucoup de désagréments causés aux usagers et qui étaient, dans un passé récent, délabrées, éventrées et affreusement disloquées sur plusieurs kilomètres, ont retrouvé des couleurs après des décennies de disette. En effet, les responsables qui se sont relayés à la tête du département des Travaux publics ont insufflé une réelle dynamique à ce secteur, en attendant que les carences et les anomalies encore existantes au niveau de certains axes routiers soient corrigées et traitées avec le même sérieux et abnégation.
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