Points de vue sur les attractivités de l'Algérie

Une dynamique nouvelle et originale se développe en Algérie. Les conditions d'un nécessaire débat politique et économique sont ébauchées ; Que se passe-t-il en Algérie et qu'est-ce qui est en train de changer ' La question est sur toutes les lèvres. Elle alimente les interminables conversations dans l'opinion. Elle est devenue chose publique. Elle se dissout dans la vérité et sa réponse ne se lit pas non plus dans le marc de café et encore moins dans les fausses notes de certains. Devant elle, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia ne se dérobe pas et les certitudes les mieux " établies " commencent à flancher devant les mesures que le gouvernement a prises pour faire face aux difficultés financières du pays. Les explications, détails apportés par M. Ouyahia sur la réelle situation financière, économique et sociale du pays semblent donner plus de crédibilité au discours officiel pour dire toute la vérité aux Algériens que la construction nationale que l'Algérie mène sous la direction du Président Abdelaziz Bouteflika, s'est retrouvée menacée, ces dernières années, par l'impact brutal de la chute des prix des hydrocarbures sur le marché mondial. D'ailleurs, ce n'est pas le seul cas de l'Algérie, mais de tous les pays producteurs-exportateurs de pétrole qui ont changé de cap en matière de finances publiques avec la chute des cours pétroliers. Confronté à cette crise, le gouvernement le mieux placé à proximité et au c?ur des difficultés de l'économie nationale et de ses problèmes les plus sensibles, paraît sûr de son action pour sortir de cette crise. C'est que, en Algérie, le programme politique en vigueur depuis 1999 a toujours pesé d'un poids certain et tangible sur la vie politique, économique et sociale de la nation, même et surtout au sortir de la tragédie nationale. Bien entendu, c'est ce même programme présidentiel qui détient la fameuse réponse et ceux qui le déplorent dans l'opposition sont forcés de s'adapter à ses principes et à ses engagements qu'il a imprimé à la société algérienne.C'est par rapport à ce programme que se développe la sphère économique, sociale, le processus démocratique ainsi que la stabilité du pays et que se comprennent les motivations qui viennent et s'inscrivent en droite ligne avec l'attitude de la grande majorité des Algériens, qui n'ont ménagé aucune occasion de renouveler leur soutien, leur appui sans équivoque à ce programme présidentiel et même leur affection à son initiateur : le Président Abdelaziz Bouteflika. D'où le rappel tant de fois lancé par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia : "cette communion du peuple avec son Président est la conséquence logique de la politique mise en ?uvre depuis 18 années, une politique grâce à laquelle la paix est revenue dans le pays, le développement humain s'est densifié partout, alors que le développement économique a connu un essor réel ". C'est à partir de ce moment que sera mise en route la Charte de partenariat sociétaire signée samedi par les membres de la tripartite et qui vient s'associer au nouveau modèle de croissance économique. L'option avérée à ces deux outils de développement économique et social est à présent susceptible de constituer le " remède-miracle " à la difficile situation que traverse le pays. Tout indique qu'ils traduiront un changement profond dans les indicateurs de l'économie nationale. Il importe, il est vrai avant tout, de continuer à définir clairement les options et les priorités qui améliorent une croissance soutenue, un processus harmonieux de rééquilibrage des finances publiques. Selon une appréciation de la Banque mondiale, à moyen terme, ce rééquilibrage des finances publiques, nécessaire à l'économie algérienne, devrait se traduire par une baisse de la croissance, en raison d'une réduction des dépenses publiques, mais va aider en parallèle à réduire davantage les déficits budgétaires et du compte courant de l'Algérie.
" La révision à la baisse des projections de la croissance par rapport aux projections de l'automne 2O16 est due à l'annonce de l'assainissement des finances publiques et au ralentissement de la croissance de la production des hydrocarbures ", souligne encore la Banque mondiale dans une récente note consacrée à l'Algérie. La situation financière et économique actuelle de l'Algérie, conséquence imprévue et douloureuse de la chute des cours pétroliers depuis l'année 2014 sur les marchés mondiaux nécessite davantage d'attractivités. C'est pourquoi, le Premier ministre, Ouyahia ne cesse d'exprimer la volonté de son gouvernement de garantir à tous les opérateurs économiques les nombreuses opportunités et le riche potentiel économique du pays. L'exploitation rationnelle de ce large potentiel économique traduira également les attentes fortes, au terme et de participation et de contribution des entreprises algériennes, leurs projections, ainsi que les moyens et les modalités de mettre en ?uvre ce plan de redressement général de l'économie nationale, mais aussi en vue de stimuler davantage l'investissement productif et attirer de nouveaux partenaires. Les objectifs spécifiques, qui découlent naturellement de l'objectif général de la présente conjoncture, visent essentiellement à : susciter la réflexion pour approfondir les opportunités d'investissements du pays et recueillir auprès des acteurs, et particulièrement les acteurs opérationnels du secteur public et privé, des propositions et des projets pertinents visant à améliorer les conditions d'investissement, faire le point des évolutions des réformes et de celles à prendre en compte pour enrichir le cadre d'action actuel visant le redressement économique et le rééquilibrage des finances publiques, partager les expériences et recommandations, et donner les points de vue sur les attractivités en Algérie, débattre davantage du rôle du secteur public et privé dans le développement du pays, présenter des projets prioritaires portant sur les secteurs ciblés comme étant les moteurs de la croissance et discuter de ceux-ci ; l'objectif in fine, étant de mobiliser les financements extérieurs nécessaires à leur réalisation.