Algérie

Points chauds (III)



Points chauds (III)
Le premier «procès», ouvert le 4 novembre 2013, a pour objet la mort de manifestants en décembre 2012. Un troisième, dont la date a été fixée au 16 février, doit avoir lieu pour «espionnage au profit du Hamas», et un quatrième (date inconnue) pour «insultes à magistrats».On voit que la junte criminelle et les juges de l'ancien régime qui lui servent de paravent, s'acharnent contre le premier et dernier président égyptien démocratiquement élu. Toujours le 28 janvier, au Caire, un inconnu circulant à moto tue un général qui dirigeait le service technique du ministère de l'Intérieur. Inutile de préciser que les Frères musulmans sont aussitôt accusés. Pendant ce temps dans une contrée, pas lointaine du fief des pharaons, en l'occurrence, le Liban, le Directeur du Centre New Orient News (Liban), Ghaleb Kandil nous dévoile les dessous des attentats du 27 décembre 2013. Dans un article daté du 2 janvier, intitulé «Le 14-Mars veut réaliser les objectifs des assassins de Mohammad Chatah», le journaliste explique que «L'assassinat s'inscrit dans le cadre d'une série de tentatives visant à provoquer la discorde interne et un embrasement général de la situation au Liban, à travers les rounds d'affrontements à Tripoli, les attaques suicides et explosions de voitures piégées itinérantes et les assassinats. Ces activités criminelles et terroristes sont l'oeuvre des groupes takfiristes et le fruit d'efforts combinés israélo-saoudiens, destinés à pousser le Liban dans un immense incendie. La première conséquence de l'assassinat est l'exacerbation des tensions sectaires dans le pays, plus particulièrement à Tripoli, la ville natale du défunt. Toutes les tentatives précédentes de faire monter la tension, par le biais des attentats et des autres crimes, dans la banlieue sud de Beyrouth et à Tripoli, n'avaient pas conduit au point de rupture (...) le 14-Mars a rapidement saisi les objectifs politiques de l'assassinat, qui vise, avant tout, à creuser le fossé politique dans le pays. Cette coalition s'est donc empressée de torpiller toute tentative de former un gouvernement d'union nationale, seul capable de jouer le rôle de soupape de sécurité, et a misé sur l'exploitation politique du sang de Mohammad Chatah pour pousser à la confrontation dans un pays sans gouvernement, au seuil d'une élection présidentielle qui s'annonce difficile. En agissant ainsi, le 14-Mars ne fait qu'exécuter les ordres de son parrain régional, l'Arabie saoudite, qui a saboté, ces huit derniers mois, tous les efforts pour la formation d'un nouveau gouvernement. Le 14-Mars a haussé la barre de ses conditions en exigeant non seulement un gouvernement sans le Hezbollah, un des principaux acteurs politiques et populaires du pays, mais en réclamant que les portefeuilles de sécurité lui soient confiés... (A suivre)




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