A 6 mois et demi, un silence radio est toujours observé vis-à-vis du plus important rendez-vous électoral de la Nation -les présidentielles-. À 6 mois et demi, aucun débat n'est ouvert, nous privant de ce beau spectacle où nos Elites se sont tellement fait remarquer en menant des joutes houleuses, passionnées, passionnelles! À 6 mois et demi, le peu qui s'y prête, parle et écrit est sommé de... se taire (s'occuper de ses affaires).
À 6 mois et demi, toujours ce grand paradoxe de notre belle Algérie: éviter de débattre, sonner le glas d'opinions dissonantes. Exiger que l'on rase les murs. Et... laisser les rumeurs les plus folles... circuler, s'amplifier, s'emballer.
De quoi tuer l'intérêt des Algériens pour la chose publique. Pour les conflits politiques pacifiques. Alimenter l'hyperinflation du bouche-à-oreille et... ses choux gras.
La principale difficulté dans ce pays, aujourd'hui, n'est pas tellement de savoir si: le président de la République va briguer ou non un 3e mandat? -Pourquoi pas un 4e, un 5e...?- mais est celle de discuter des urgences sociales, économiques et politiques. Non pas celle de dire «rentre chez toi», mais celle de nous dire: «à quelle sauce nous serons mangés par la future équipe dirigeante?», quelqu'elle soit!
Ne pas faire table rase du passé !
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Posté Le : 12/09/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Fouad Hakiki *
Source : www.lequotidien-oran.com