Algérie

Point de vue : De « la case de l'oncle Tom » à la case de l'Oncle Sam



Le seul rêve du nègre est de devenir président des Etats-Unis et de coucher avec des blanches ! Américains, permettrez-vous ce sacrilège dans notre beau pays ' » Voici ce qui était inscrit sur une pancarte au-dessus du portrait du président Abraham Lincoln, intitulé La Maison-Blanche, dans un journal de Chicago et que lut le grand romancier noir américain Richard Wright, surnommé « le subversif », alors qu'il était vendeur de journaux. Ce qui était un rêve, dans l'imaginaire de la population afro-américaine, est devenu réalité, grâce au miracle de l'argent (647 millions de dollars) dépensés intentionnellement en faveur du candidat Obama, choisi et préparé par les forces occultes du Complexe militaro-industriel, considéré comme le gouvernement secret des Etas-Unis, pour faire appliquer à la lettre le « Projet pour le nouveau siècle », rédigé à l'initiative d'un organisme dont l'objectif est « de promouvoir la domination des Etats-Unis sur le monde ».Tous les relais médiatiques du monde occidental, s'autoproclamant « communauté internationale », se sont extasiés devant cet extraordinaire « miracle de la démocratie américaine » qui a permis à un Noir d'accéder à la Maison-Blanche. En fait, les stratèges du Complexe militaro-industriel n'en sont pas à leur premier coup machiavélique dans « l'organisation de situations » : après avoir aidé, à coups de centaines de millions de dollars, le fondamentalisme musulman à se développer et à se propager, dans un premier temps, pour l'utiliser dans la man'uvre de déstabilisation de l'URSS et par la suite le substituer à l'ennemi communiste, truqué la machine électorale pour faire « élire » Georges W. Bush, considéré à la fois comme le plus médiocre et bouffon des présidents qu'aient connu les USA, au détriment du vice-président AI Gore, organisé, sous la bannière d'EI-Qaïda, la tragédie du 11 septembre pour justifier le « choc des civilisations » et partant, la croisade sur l'Irak et l'Afghanistan, donné leur bénédiction à l'assassinat d'Itshak Rabin et à l'empoisonnement de Yasser Arafat, commandité l'assassinat de Rafik Hariri pour isoler la Syrie et l'obliger à faire profil bas par la mise sur pied d'un « Tribunal international », ils font élire un bon Noir américain pour les blanchir de leurs crimes aux yeux de la planète et donner ainsi du crédit à l'existence de la « démocratie » aux Etats-Unis. Le Complexe n'a pas pardonné à l'Administration Clinton d'avoir réduit les dépenses d'investissements militaires de 426 milliards de dollars entre 1992 et 1996, générant ainsi une baisse significative dans les achats d'armements.Pour les stratèges du Complexe, « des années de réduction des dépenses militaires ont érodé le niveau de préparation opérationnelle de l'armée américaine et mis en danger les plans du Pentagone visant à maintenir la supériorité de nos forces armées dans les années à venir ». Le défi du nouveau président des USA sera, selon cette étude, élaboré sur commande, d'accroître le budget de la défense pour préserver la domination géopolitique des Etats-Unis en s'appuyant sur les fondations indiscutables d'une prééminence militaire des USA. Dans son « projet pour le nouveau siècle », le Complexe s'est donné pour objectif de reconstruire les défenses de l'Amérique avec pour stratégie de « préserver et accroître la position (des USA) comme seule superpuissance militaire prééminente, pour une durée à venir aussi longue que possible » en se donnant pour mission : de conserver la supériorité nucléaire stratégique ; redéployer les forces des USA pour répondre aux réalités stratégiques du XXIe siècle en déployant des forces en Europe, au Moyen-Orient et surtout en Asie orientale, devenue le nouveau centre d'intérêt stratégique ;  mettre au point et déployer des défenses antimissiles mondiales et assurer une base sûre à la projection de la puissance des USA autour du monde ; d'ouvrir la voie à la création d'une nouvelle armée : celle des forces spatiales des USA pour contrôler l'espace. Et les analystes de cette stratégie de mettre en garde les décideurs du Complexe : « Si nous ne prenons pas nos responsabilités, nous susciterons des défis envers nos intérêts fondamentaux. L'histoire du XXe siècle doit nous enseigner qu'il est important d''organiser les situations avant que les crises ne surviennent et de faire face aux menaces avant qu'elles ne deviennent extrêmes. L'histoire du XXe siècle doit nous inciter à prendre fait et cause pour la domination américaine ».. Organiser les situations ! Voilà un domaine dans lequel les stratèges de la CIA ont acquis une grande expérience. Après avoir « organisé la situation » en Irak, en créant le chaos constructif », par attentats terroristes télécommandés pour instaurer, pour de longues années, la division entre communautés, jetant ainsi les jalons de la partition de ce pays, les décideurs du Complexe ont programmé le renforcement de leurs bases arrière en Afghanistan. Le Complexe va désormais se servir du Pakistan pour appliquer sa politique de « déstabilisation constructive » sur l'Inde qui compte une population de confession musulmane de près de 170 millions, avec en fait comme principale ligne de mire ... la Chine considérée depuis plus d'une décennie comme « peer competitor », c'est-à-dire puissance rivale. Tous les ingrédients pour déstabiliser la région de l'Asie du Sud-Est ont été mis en place depuis près de trois décennies. A l'indépendance du Pakistan en 1947, on comptait 245 écoles coraniques. En 2001, leur nombre est passé à 6870 avec un effectif de près de 800 000 élèves.Leur financement est assuré par l'Arabie Saoudite, sous l'instigation des Etats-Unis. Des études ont relevé que dans au moins 20% de ces médersas, on y enseigne le djihad avec entraînement militaire, prétendument clandestin, au moyen de manuels d'instruction militaire élaborés par la CIA et distribués par l'US Agency For International Développement. Tout indique que la région de l'Asie du Sud-Est va être mise à feu et à sang par El Qaïda et taliban interposés. Le départ, imposé par Washington, du général Musharaf et son remplacement par un homme de paille, surnommé dans son pays « Monsieur 20% », sont bien la preuve que la déstabilisation de la région a déjà commencé. Change ' Yes you can ...L'auteur est avocat


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