Algérie

Point de vue : Bounedjah, l'alibi de Valilhodzic Sports : les autres articles


Point de vue : Bounedjah, l'alibi de Valilhodzic                                    Sports : les autres articles
On a parlé de surprise lorsque le sélectionneur national disait avoir supervisé le jeune Harrachi, Baghdad Bounedjah, pas plus haut que trois pommes. Ebahis étaient certains observateurs qui n'ont pas manqué de faire les éloges du coach Vahid allant même jusqu'à jeter l'opprobre sur nos entraîneurs au motif qu'ils n'ont pas su faire comme Halilhodzic. Et pourtant, l'histoire, têtue comme elle est, nous rappelle que le jeune Bounedjah a été déjà supervisé dans un tournoi interquartiers qu'organise régulièrement l'association la Radieuse. De là, le jeune Bounedjah a été pris en charge par des équipes régionales à Oran avant d'être supervisé par Boualem Charef qui l'a fait venir à El Harrach. L'entraîneur de l'équipe nationale olympique, Azeddine Aït Djoudi, le supervise à son tour pour le convoquer en sélection.
Un parcours normal qui ressemble à celui de bon nombre de grands joueurs. En bout de chaîne, il y a Halilhodzic qui cueille le fruit de longues années de travail, celui des superviseurs et des entraîneurs qui ont ramené ce jeune garçon des tournois interquartiers pour en faire un élément apte à jouer en équipe nationale. Il est où le travail de Halilhodzic dans tout cela ' Apparemment, il n'a même pas débuté puisque le garçon de M'dina J'dida a été prié de retourner jouer avec les bambins de son âge. D'autres entraîneurs, plus intrépides, auraient certainement fait jouer ce jeune pour le mettre dès à présent dans le bain. Il faut juste rappeler que faire évoluer un joueur de 21 ans dans une sélection nationale ne relève pas de l'exploit ni du flair d'Halilhodzic. Il est d'ailleurs inutile de rappeler la liste des jeunes joueurs ayant évolué au sein des Verts avant d'atteindre l'âge de 20 ans.
Bounedjah ne doit pas servir d'alibi pour une cause qui cache sans aucun doute un certain nombre de questions. Halilhodzic, qui connaît bien son métier pour avoir roulé sa bosse à travers plusieurs continents, sait pertinemment qu'il ne vient pas de faire une découverte ni même réalisé une prospection, lui qui a assisté en tout à cinq matches de championnat. Par contre, il n'a pas hésité à se retourner contre la presse en disant : «Le plus étonnant, c'est qu'aucun journaliste n'a parlé de lui. Vous préférez vous focaliser sur les joueurs qui ne sont pas convoqués plutôt que sur ceux qui travaillent et progressent.»
C'est donc la faute aux journalistes si les jeunes qui ont moins de 21 ans ne sont pas convoqués en sélection nationale. Faut-il intégrer les hommes de la presse dans le staff technique ' La question ne mérite même pas d'être posée tant Halilhodzic sait mieux que quiconque qu'un sélectionneur national ne partage jamais son travail encore moins ses pouvoirs. Bounedjah en équipe nationale, pourquoi pas ' Mais il ne faut pas en faire un exploit du sélectionneur au point d'oublier les qualités du joueur. A la limite, le sélectionneur national est chichement payé pour justement aller à la découverte de ces jeunes talents pour justement mettre sur pied une nouvelle équipe nationale à même d'assurer la qualification au prochain mondial. C'est écrit sur le contrat du coach bosniaque.
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