Algérie

POINT DE VUE



POINT DE VUE
Comme au Maroc. Un plus ! C'est selon les dires du directeur de cabinet de la présidence, Ahmed Ouyahia, qui révèle que c'est dans l'avant-projet de révision constitutionnelle. Sur les plaques des rues, sur nos cartes et passeports, nous verrons ces alphabets qui ressemblent tant au grec.Les étrangers qui viendront se diront même s'ils sont en Algérie ou à Athènes. A travers cette mesure l'Algérie se démarquera du jacobinisme français. La France qui ne reconnait pas ses longues régionales, alors que c'en est même l'Europe qui l'y oblige. Démocratie oblige. Mais il n'y a pas que cela, pour nous citoyens, qui n'avions pas été de la partie lors des discussions avec les parties politiques et personnalités. Pourquoi sommes-nous arrivés à ce résultat alors que le président de la république, lui-même, y était opposé. Pour celui-ci la promotion au grade de langue nationale suffisait et, le reste eut pu s'avérer dangereux : les deux langues officielles pourraient rivaliser, donc s'affronter. Sur le plan stratégique, tous les partis politiques algériens presque, avaient compris que le danger réel aurait été plutôt de laisser la situation au statuquo ; avec le monde en guerre et les forces négatives qui rodent, le charcutage de notre grand pays n'aura été qu'une question de temps. L'exemple libyen qui a précipité ce pays en bourgades de dix mille tributs, en est une réalité sur laquelle méditer. Officialiser le Tamazight en ce moment précis équivaut à retirer la carte régionaliste de la main des spéculateurs-ennemis de l'intérieur et l'extérieur. Une façon de leur dire « circuler il y'a rien à voir ! ».




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